Jodie Devos – Revue de presse

Lucie de Lammermoor – rôle-titre

Opéra de Québec, 2023

« La soprano colorature belge Jodie Devos a clairement fait ressortir la personnalité de Lucie : à la fois forte et fragile, passionnée et brisée par l’énorme mensonge tramé par son frère et le fourbe Gilbert. Les murs blancs qui l’entourent semblent l’enfermer dans son destin voué à la mort. Les nombreuses roulades issues du bel canto s’envolent avec aisance, les aigus chers à Donizetti sont fièrement attaqués et sa palette de nuances allait jusqu’à de remarquables pianissimi. La scène de la folie nous a montré une Lucie touchante, complètement déconnectée de la réalité, et nous a valu de magnifiques dialogues avec la flûte de Geneviève Savoie. » Irène Brisson – L’Opéra

« Superbe début de saison à l’Opéra de Québec qui, en affichant la version française du chef-d’œuvre de Donizetti telle que donnée au théâtre de la Renaissance en 1839, offre à ses spectateurs le privilège de découvrir la Lucie exceptionnelle de Jodie Devos. Huit mois après sa prise de rôle à Tours dans cette même production de Nicola Berloffa, la soprano belge éblouit par son interprétation déjà accomplie de l’héroïne inspirée de Walter Scott. À une voix souple d’une belle rondeur et au timbre absolument exquis, elle joint un art du chant admirable, une extrême sensibilité et une attention constante portée au poids des mots. Loin de se limiter à une virtuosité gratuite, l’agilité vocale est toujours chez elle synonyme d’expression comme elle le démontre dès son air d’entrée (« Que n’avons-nous des ailes ») et surtout dans sa scène de la folie, magistrale de bout en bout. […] Très attachante, l’actrice est en outre douée pour suggérer dès sa première apparition la fragilité psychologique aussi bien que la passion dévorante du personnage de Lucie. » Louis Bilodeau – L’Avant-Scène Opéra

« De fait, le choix de Jodie Devos, en Lucie, et de Julien Dran, en Edgard, s’est avéré un coup de maître. Tant sur le plan vocal que scénique, les interprètes de ces rôles réputés pour leur extrême difficulté ont fait une démonstration de force. La soprano belge a rempli sans effort la salle de sa voix riche » Justin Bernard – MyScena

« This gripping family drama was successful in part thanks to the vocal revelation of the evening, Belgian soprano Jodie Devos. Endowed with a dazzling technique, she captivated the audience with her seamless upper register. As the typical French coloratura is lighter and higher than the Italian one, the role of Lucie is transposed upwards. This posed no challenge to the valiant Devos. Despite the lightness of the vocal part of Lucie, Devos managed to maintain the tragic dimension thanks to her astounding dramatic skills. I’ve seen countless productions of Lucia di Lammermoor, and Devos’ is by far the most impressive. One feels she has completely internalized the role. And more importantly, she didn’t resort to any excessive histrionics that typically plague so many divas. » Ossama el Naggar – ConcertoNet

 

Opéra de Tours, 2023

« Jodie Devos offre un chant que l’on pourra trouver trop raisonnable comparé à la virtuosité débridée de certaines interprètes de la version italienne. Mais l’approche s’inscrit dans une esthétique française, favorisée par la diction et les couleurs d’une voix dont la légèreté n’exclut pas la densité. Les reprises sont variées ; l’agilité de l’écriture dominée ; les aigus assumés sans excès de prouesse conformément à la partition qui prive la scène de folie de ses cadences avec flûte (ou harmonica de verre) et de ses notes stratosphériques. Surtout les nuances et les intentions participent à la caractérisation, appelée en toute logique à s’enrichir à l’épreuve du temps et de la scène (si tant est que l’opportunité lui en soit de nouveau offerte). » Christophe Rizoud – Forum Opéra

« La distribution invitée à défendre cette Lucie est presque exclusivement francophone. Avec la jeune et séduisante soprano belge Jodie Devos nous avons là une Lucie excellente dont la voix ample à la tessiture remarquable épouse le rôle terrible composé à la perfection par Donizetti. Dès l’air d’entrée « Que n’avons-nous des ailes », Devos imprime sa marque et déroule son chant avec une aisance et un naturel confondants. » Hélène Biard – Toute La Culture

« C’est notamment grâce aux efforts des chanteurs que la prononciation devient intelligible, et c’est en premier lieu Jodie Devos qui livre une prestation digne d’une stature internationale qui remporte haut la main toutes les gloires, maintenant en haleine au fil de ses phrases le déroulé de l’action. La voix est magnifiquement timbrée de bout en bout, avec un médium consistant (et parfait dans l’acoustique sèche du Grand Théâtre de Tours), un épanouissement rayonnant dans le haut de la voix et une agilité à toute épreuve dans les coloratures. Sa capacité à alléger le timbre dans les élans expressifs s’accompagne de sa finesse de jeu (quelle émotion se dégage rien que de sa main lorsqu’elle désigne son frère dans le sextuor !). L’ensemble de la voix, homogène et solide, avec une articulation parfaite sert l’action et permet à la chanteuse de brosser un portrait d’une femme prise en étau par un frère despote. » Alain Attyasse – ResMusica 

« Et après avoir été justement une Lakmé d’exception sur cette même scène du Grand-Théâtre de Tours, Jodie Devos convainc sans peine dans cette nouvelle prise de rôle, avec des sonorités de bout en bout aériennes, jusqu’à une folie d’un transparence toute cristalline. » Emmanuel Andrieu – Classiquenews.com

 

La Fille du régiment – Marie

Théâtre des Champs-Elysées, 2023

« Jodie Devos, qui a abordé le rôle à l’Opéra de Liège en 2021, offre en Marie, la vivandière du régiment, toute sa fraîcheur, mutine et même espiègle. La voix demeure un rien légère pour le rôle toutefois, mais elle déploie une technique de grande qualité, alliant virtuosité et expressivité, diction modèle et longueur de souffle. Le suraigu passe avec facilité et sa maîtrise des vocalises émerveille visiblement l’auditoire. Elle sait par ailleurs faire preuve d’une émotion sincère, et aussi d’un humour dévastateur dans la leçon de chant du 2ème acte. » José Pons – Olyrix

« Avoir chanté La Fille du régiment sur scène à Liège aide Jodie Devos à endosser le rôle de la vivandière. L’aisance avec laquelle elle coiffe la charlotte donizettienne n’en est pas moins admirable. La légèreté de la voix accentue la jeunesse de Marie. L’agilité prend le pas sur la sensibilité, la virtuosité de « Aux bruits de la guerre » sur la mélancolie de « il faut partir ». Mais le charme se dispute à l’humour notamment au deuxième acte lors d’une leçon de chant allègrement massacrée. La justesse du ton et l’évidence de la diction ne sont pas les moindres atouts d’une interprétation ovationnée par le public.. » Christophe Rizoud – Forum Opéra

Opéra Royal de Wallonie, 2021

« On attendait, avec curiosité, Jodie Devos en Marie. Timbre fruité, aigu facile et suraigu d’une belle rondeur, colorature aérienne et vibrations très personnelles […]. On portera à son crédit une « Leçon de chant » très réussie, où elle s’amuse à détonner à plaisir. » Alfred Caron – Opéra Magazine

 

Hamlet – Ophélie 

Opéra Royal de Wallonie, 2023

« Jodie Devos dessine Ophélie en la développant dans le tragique, avec une amplitude vocale remarquée. La soprano très appréciée du public belge allie la clarté d’une puissante limpidité avec sa facilité déconcertante. Les aigus calibrés ponctuent sa prosodie appuyée et fine et son colorature prend davantage de rondeur, sans perdre la ligne, résonant lumineuse avec ou sans l’orchestre. » Soline Heurtebise – Olyrix

« Jodie Devos, tout à fait remarquable en Ophélie, confirme son talent d’actrice et la solidité de son métier. Le rôle convient incontestablement aux possibilités vocales actuelles de cette soprano colorature aux aigus nets, mais la voix, fermement tenue, sait aussi revêtir des teintes plus sombres. Le médium, assez confortable, laisse augurer la prise en charge, à l’avenir, de rôles au registre dramatique encore plus prononcé. La scène de la folie au troisième acte, un des numéros les plus connus, sinon le plus connu, de cet opéra, semble vraiment réussie. » Sébastien Foucart – Concertonet.com

«  Jodie Devos s’impose aussi dans son Ophélie, jeune fille guillerette rattrapée par une histoire qui la détruit et la mène au terme fatal de la folie. Jodie Devos, c’est une incroyable maîtrise technique jamais exhibitionniste, qu’elle met au service de son personnage. » Stéphane Gilbert – Crescendo Magazine

« On attendait impatiemment de voir en scène la soprano originaire de Libramont, après sa prise de rôle en concert à Montpellier l’été dernier, couronnée de succès. Et l’on n’a pas été déçu. Elle s’éloigne de la typologie vocale trop souvent proposée pour Ophélie, le lyrique léger, pour offrir une voix pleinement lyrique, au timbre dense et doté d’un intense rayonnement. La projection de l’instrument impressionne, et le personnage s’en trouve magnifié, car elle est n’est ainsi plus une sylphide sacrifiée au profil vaporeux, mais un personnage de chair, vibrant, mourant non pas dans un effacement discret, mais dans une apothéose où la rage n’est pas complètement absente. S’appuyant sur une diction exemplaire et un legato exceptionnel, elle colore chaque mot, lui donnant son juste poids dramatique, et traduit avec une finesse rare les émotions les plus ténues, laissant entrevoir l’arrière-plan psychologique de son personnage. Dès le duo « Doute de la lumière », il émane de cette voix à l’émission très mixée un mélange de douceur et de pulsion de vie. Son « Non » éclatant dans son aria du début de l’acte deux (« Non, je suis une ingrate ») exprime le refus de la part de la jeune fiancée de croire à l’imminence du drame qu’elle pressent, son aigu flotté ensuite (« promesse frivole») exprime la légèreté un rien forcée de celle qui veut croire en une issue heureuse. « Les serments ont des ailes » exprime idéalement cet optimisme forcené par l’éclat du timbre que Jodie Devos y projette, avec des vocalises pleines. Dans le trio du troisième acte, elle reçoit de plein fouet le reniement d’Hamlet et exprime son désarroi avec une voix pleine à la vibration gracile. Évidemment, l’acte quatre est le sien, où elle fait montre d’une maîtrise absolue dans la fracturation de la psyché de son personnage. Vocalises suspendues, trilles, manifestent encore le refus de mourir de la part du papillon pris dans les rets d’un filet invisible, la consistance du son, la rondeur du timbre le rendant particulièrement émouvant. Puis les vocalisent virent au fortissimo, son visage est tordu de dépit. Et vient la mort où les notes tenues suspendent le temps.
L’actrice n’est pas en reste, particulièrement cinégénique pour ce qui est des vidéos projetées, et totalement investie dans son rôle sur scène : hésitante, inquiète, résistante, puis éperdue, et en proie au délire, elle incarne une Ophélie complexe, épousant les méandres de la psyché du personnage : c’est un accomplissement. » Philippe Manoli – Toute La Culture

Festival Radio France Montpellier Occitanie (Montpellier), 2022

« Nous avions déjà observé récemment l’étincelante éclosion de Jodie Devos, depuis toujours une chanteuse admirable, mais qui prouve encore en Ophélie qu’elle est une des plus brillantes artistes du monde lyrique actuel. La voix est charnue sur l’ensemble de la tessiture, jusque dans des aigus dardés chargés de sève, et l’interprète d’une virtuosité technique et d’une musicalité rares, ciselant le texte avec justesse et émotion : là un son droit pour exprimer un vertige sur « votre regard me glace », là un aigu volontairement écourté, comme un hoquet, à la fin de sa scène de folie, pour rendre compte de l’égarement mental et physique d’Ophélie. Il suffit de porter un regard sur l’artiste pour voir devant soi se lever le personnage lui-même. Le public ne s’y est pas trompé et lui réserve une longue ovation après son premier air et sa scène de folie au quatrième acte. »  Clément Mariage – Forum Opéra

« Dans le rôle d’Ophélie, la soprano colorature Jodie Devos livre une prestation très aboutie. Sa ligne vocale est conduite avec fluidité grâce à une grande tenue de souffle, les vocalises sont exécutées avec souplesse. Le timbre est éclatant, riche de couleurs dans le médium. Les aigus, accrochés avec facilité, semblent aspirés puis amplifiés sans forcer. Interprète sensible, elle captive son auditoire tout au long de l’acte IV dans une scène de folie poignante, et reçoit des applaudissements à tout rompre. » Pierre Giangiobbe – Olyrix

« La sensation de la soirée est l’Ophélie électrisante de Jodie Devos qui se hisse de son excellence coutumière au niveau des plus grandes titulaires du rôle et fascine. Si elle n’a pas la faille névrotique de Dessay ni la friabilité diaphane de Devieilhe, sa voix corsée et fruitée, toute de sève et pulpe, impérialement projetée, l’apparente à l’Ophélie discographique d’Anderson, la fraicheur et la juvénilité en prime. Ayant suivi sa carrière dès ses débuts, j’éprouve une joie intense face un tel accomplissement et devant sa mise en orbite dans les plus hautes sphères de l’art virtuose. » – Jérôme Pesqué – ODB

« Une « prima donna » est née ! Nous avons toujours senti, chez Jodie Devos, l’étoffe d’une cantatrice d’exception. Elle a littéralement explosé hier, vendredi 15 juillet, dans une somptueuse version de concert d’Hamlet d’Ambroise Thomas, au Festival Radio France Occitanie MontpellierL’excellente chanteuse que nous connaissons, au timbre frais et à la technique ébouriffante, est passée au niveau supérieur. La voix a gagné en rondeur et en puissance, sans rien perdre de ses qualités virtuoses, trouvant un terrain d’épanouissement idéal dans la redoutable scène de folie d’Ophélie, à l’acte IV. Variant les climats et les couleurs à l’infini, alternant longues phrases rêveuses et véhémentes cascades de vocalises, avec une netteté de diction jamais prise en défaut, la soprano belge a été saluée par une ovation aussi spectaculaire que méritée. Et quelle poésie, quelle émotion dans le passage qui suit, quand Ophélie, accompagnée par le chœur (Montpellier et Toulouse réunis) à bouche fermée, s’enfonce lentement dans le lac ! L’intensité de l’incarnation est telle qu’on en oublie complètement qu’il s’agit d’une version de concert. » Richard Martet – Opéra Magazine

« La performance de Jodie Devos en Ophélie est stupéfiante alors qu’elle en avait seulement abordé les airs au concert. L’émotion naturelle et la sensibilité généreuse habitent chacune de ses prestations tandis que la souplesse du phrasé, le timbre toujours charnu, y compris dans l’extrême aigu (contre-ré, contre-fa), confèrent une présence lumineuse à la jeune fiancée du prince. Sa composition de la scène de la folie diffère de celle hagarde et éthérée que Sabine Devieilhe incarne à l’Opéra-Comique sur le registre sublime. Jodie Devos impose, elle, la fine juvénilité d’une amoureuse, brisée en plein envol, depuis la ballade scandinave « Pâle et blonde » jusqu’aux vocalises d’une sûreté confondante. Aussi, brisant le silence au sein de chaque acte, l’auditoire ovationne spontanément l’artiste depuis son air soliste du 2e acte ! » Sabine Teulon Lardic – Première Loge

 

On purge bébé – Julie Follavoine

Théâtre royal de la Monnaie, Bruxelles, 2022

« Lyrique et limpide, Jodie Devos campe Madame Julie Follavoine à la fois en mère aux petits soins pour son enfant et en femme exaspérée par son mari. La voix porte dans les aigus maîtrisés (jusqu’à la stridence pour les colères maritales) mais s’arrondit avec douce chaleur pour son enfant. Puissante, autoritaire et revancharde, le jeu comme le chant sont nets et aisés. » Soline Heurtebise – Ôlyrix

« C’est un plaisir immense de retrouver une Jodie Devos au sommet de ses moyens vocaux, dans un rôle sur mesure. Par son timbre homogène et fruité, par sa facilité à vocaliser, par la rapidité de ses changements de registres, elle semble se jouer de l’écriture à la fois virtuose et périlleuse de son incarnation, en lui conférant non seulement ce grain de folie hystérique et corrosive lors des épiques scènes de colère mais aussi une tendresse maternelle ou amoureuse un rien forcée face à son désarmant enfant ou à son benêt de mari. » Bénédict Hévry – ResMusica

« Quant à l’interprétation de cette petite perle, elle n’appelle que des éloges. Jodie Devos brille de mille feux dans le rôle de la maman. » Patrice Liebermann – Bachtrack

« Les parents dysfonctionnels sont incarnés par […] et la soprano wallonne Jodie Devos, amie de la muse légère qui prête un beau tempérament à son rôle de femme dominante. » Benoît Fauchet – Diapason Mag

« Les deux rôles principaux sont parfaitement distribués : la voix de la soprano belge Jodie Devos (Julie Follavoine), aux aigus particulièrement agiles et cristallins a inspiré au compositeur un rôle taillé sur mesure dans lequel elle étincelle, tant vocalement que scéniquement. » Claude Jottrand – Forum Opéra

« Si la délicieuse Jodie Devos, soprano léger, se lance parfois dans de folles coloratures quand Julie Follavoine perd ses nerfs, ce n’est jamais au détriment du texte. » Sophie Bourdais – Télérama

« Comme attendu, Jodie Devos triomphe des acrobaties vocales et se montre une parfaite comédienne. » Philippe Venturini – Les Echos

«  Les trois chanteurs principaux – le baryton Jean-Sébastien Bou, la soprano Jodie Devos (à qui le compositeur a conféré une tessiture très élevée pour mieux souligner l’hystérie du personnage, voulue par un auteur passablement misogyne) et le ténor Denzil Delaere – se tirent avec talent de leur tâche. »  Renaud Machart – Le Monde

«  Jodie Devos (Mme Follavoine) et Jean-Sébastien Bou (Mr Follavoine) se réjouissent de faire valoir ces qualités lyriques qu’ils déploient dans les grandes œuvres du répertoire… à propos de « constipation », de « pots de chambre », de « purge », ou pour une litanie de « cocu, cocu, cocu ». C’est aussi savoureux que virtuose. » Stéphane Gilabrt – Crescendo Magazine

 

Lakmé – Rôle-titre

Opéra royal Wallonie-Liège, 2022

« Les débuts belges de Jodie Devos en Lakmé étaient très attendus, après sa prise de rôle à Tours, célébrée par Christophe Rizoud : la tessiture comme le contenu dramatique du personnage étaient supposés lui convenir à merveille. On n’est pas décu. Aux qualités déja soulignées lors des représentations tourangelles s’ajoute une fragilité assumée. Il y a quelque chose de bouleversant à voir ce minuscule bout de femme couverte d’un voile blanc, courbée en deux, lancer ses premieres vocalises avant l’air des clochettes, et dérouler peu à peu la gamme complète des coloratures les plus illustres. Comment tant de son peut-il surgir d’un corps si menu ? Oh magie de l’opéra … Mais l’artiste ne se contente pas d’éblouir ; elle n’oublie pas d’émouvoir, et plus d’une joue s’est mouillée face au sort horrible qui frappe le jeune hindoue. Délicatesse suprême : alors que ses moyens sont très supérieurs à ceux de son partenaire, elle allège la voix dans leurs duos pour ne jamais le couvrir. Lorsque tant de générosité s’unit à tant de talent, on rend les armes. » Dominique Joucken – Forum Opéra

Grand théâtre de Tours, 2017

« Ici pourtant éprouvée et contrainte, l’indienne Lakmé, fille du brahmane (Jodie Devos) peut vivre un vaste et ample amour. On reste saisi par la justesse de toutes ses séquences émotionnelles en particulier dans la structure de l’acte III, dans la continuité de ses longues scènes où se précise le diamant d’une âme éblouissante. D’acte en acte, l’héroïne prend de la consistance, éprouve, réagit, vit sa passion. C’est une héroïne forte et inflexible qui a la trempe des plus grandes amoureuses romantiques (Norma et plus tard Tosca). » Alban Deags – Classiquenews.com

« Jodie Devos pour ses débuts sur la scène du Grand-Théâtre du Tours le rappelle à ceux qui continueraient d’avoir une image faussée du chef d’œuvre de Delibes. D’une voix dont la légèreté n’exclut pas la chair et le fruit, sa fille du brahmane n’est jamais si juste que lorsqu’elle déroule gracieusement le fil ininterrompu d’un chant posé sur le souffle. Avec l’extrême suraigu pour limite, ce n’est pas la pyrotechnie que l’on retient d’abord, si précises soient les notes piquées, si nette soit la vocalise, mais le battement gracile du trille, la finesse du trait, la pureté de sons augmentés ou diminués selon l’effet recherché. » Christophe Rizoud –  Forumopera

« Quant à Jodie Devos, elle ne chante pas Lakmé… Elle est Lakmé ! Elle en a la fragile silhouette, le sourire et la candeur de l’enfant devenue femme. Elle en a la voix de lumière, de chair et d’étoiles, avec l’insolence juvénile d’une apparente facilité. Éblouissante ! » Philippe Haller – La nouvelle république

« Chantant pour la première fois à la scène un rôle qui passe pour léger et ne l’est point, qui exige certes le contre-Mi mais aussi un vrai médium, la jeune soprano belge Jodie Devos (acclamée la saison passée dans le rôle de Rosine à l’Opéra Royal de Wallonie) démontre ce soir qu’elle ne craint aucune comparaison avec ses rivales du moment sur le terrain de la technique, de l’agilité, du legato ou de la finesse musicale. Sa Lakmé possède tout cela plus une assurance nouvelle en scène. Du soprano leggero des deux premiers actes, au lirico du troisième, elle sait doser son émission, l’élargir raisonnablement de la manière la plus exemplaire. Une prise de rôle réussie qui lui vaut un triomphe personnel (et mérité) aux saluts. » Emmanuel Andrieu – Opéra-online

« Jodie Devos nouvelle valeur montante du monde lyrique est une délicieuse Lakmé. Elle marie joliesse du timbre souplesse dans les vocalises et surtout on comprend a chacun des mots qu’elle chante ! Charmante à regarder sa petite taille dessine à merveille une femme enfant et pourtant fatale. » Catherine Scholler – Opéra Magazine

 

Zoroastre – Amélite

Namur, deSingel, Atelier lyrique de Tourcoing, 2022

« Jodie Devos de son côté est une splendide Amélite : la clarté de la voix n’a d’égale que son agilité. Son « Amour vole » final a fait s’envoler tout le public sans exception ! Son charisme et sa présence scénique permettent aussi d’ailleurs de sublimer la grâce de sa voix. » Tancrède Lahary – Forum Opéra 

« Jodie Devos égrène les malheurs et tourments d’Amélite avec charme et délicatesse. Son « Soutien des malheureux » qui ouvre le dernier acte est sobrement émouvant, le « Vole, lance de nouveaux feux » final idéal de grâce et de légèreté. » Stéphane Lelièvre – Premièreloge

« Sa belle Amélite est incarnée par Jodie Devos, à la voix claire voire pétillante, au texte délicat (les consonnes servent autant le propos que ses nuances), le tout projeté sans effort jusqu’à un sommet éclatant tout en gardant sa finesse. Le vibrato est souple et serré, maîtrisé et soutenu. » Emmanuel Deroeux – Olyrix

« Et pour ce qui est du jeune couple au cœur pur, on ne peut pas trouver mieux de nos jours que l’exquis soprano de Jodie Devos (dont la beauté de la voix va de pair avec une technique sans faille) et le magnifique ténor de Reinoud Van Mechelen. » Patrice Lieberman – Bachtrack

« Jodie Devos lui donne en amoureuse Amélite une réplique de haut vol, pulpeuse et fruitée à souhait ; la jeune soprano belge assure une belle tenue vocale sur toute la largeur de la tessiture – avec d’incroyables aigus – et un sens parfait de l’ornementation, doublé d’un legato sérénissime d’une confondante intelligence. » Benedicte Hévry – Resmusica

 

Mignon – Philine

Opéra Royal de Wallonie (Liège), 2022

« La soprano trouve avec Philine un nouveau rôle à la hauteur de son talent avec en plus, une large gamme de comédie où l’artiste excelle. Alors qu’il suffirait de suivre la partition pour déchaîner la foule de mélomanes, la virtuosité vocale qui n’est jamais purement démonstrative gagne une profondeur avec un aigu étincelant et rond. » Hugues Rameau-Crays – Classiqueccool

« Le talent de Jodie Devos n’est plus une révélation et, pourtant, l’artiste « explose » dans le rôle de la piquante et intrigante Philine. Tout dans son interprétation subjugue. Le personnage se pare d’une profondeur inattendue que rehausse un brillant vocal jamais pris en défaut et c’est une réussite artistique totale. » Romaric Hubert – Première Loge

«  Irrésistible, Jodie Devos réussit cependant le tour de force de lui voler la vedette, car la soprano wallonne brille de mille feux ce soir. Son chant infaillible, sa jubilation, sa rouerie enjouée s’allient à une diction parfaite : elle semble née pour incarner Philine ! » Emmanuel Andrieu – Opera online 

« Jodie Devos s’impose désormais définitivement comme l’une des plus grandes artistes de son temps. Déjà merveilleuse d’engagement dans une récente Vie parisienne où elle rayonnait, elle réussit encore ici à triompher en incarnant une Philine qui fait feu de tout bois. Brûlant les planches, ne faisant qu’une bouchée de la vocalité agile du rôle, offrant un timbre moelleux et une voix puissante, elle dresse un portrait accompli de cette chanteuse qui charme tous ceux qui la croise et que le public révère, en y prenant un plaisir visible. » Clément Mariage – Forum Opéra

« Face à elle, Jodie Devos incarne une superbe et insolente Philine. En pleine possession de ses moyens vocaux, dans un rôle de soprano léger (plus que vraiment colorature) tout à fait dans ses cordes, elle offre autant des répliques cinglantes (quelle comédienne au fil des dialogues !) et un jubilatoire « Je suis Titania la Blonde» d’un abattage aussi élégant que canaille. » Benedict Hévry – Resmusica

« En Philine, Jodie Devos apporte, une fois de plus, la confirmation que cette soprano, qui effectue un parcours artistique vraiment épatant, excelle dans la comédie. Elle donne vie à une horripilante pimbêche avec une certaine délectation, en disciplinant son phrasé et ses aigus, et en surmontant sans difficulté manifeste les passages virtuoses […]. » Sébastien Foucart – Concertonet

« Il convient ainsi de saluer au premier chef la prestation de Jodie Devos, vocalement étincelante Philine, comme on pouvait le prévoir, mais que l’on avait rarement vu comédienne aussi affûtée, avec un travail de chaque instant sur son personnage de croqueuse d’hommes. » Laurent Bury – Concertclassic

« Mignon se voit voler la vedette par Philine, incarnée avec un chic fou par une Jodie Devos ayant gagné en rondeur dans le timbre et en aisance dans le grave, sans rien perdre de sa facilité dans l’aigu et le suraigu, ni de son ébouriffante virtuosité. » Richard Martet – Opéra Magazine

 

Stabat Mater de Pergolèse

Théâtre des Champs-Elysées, 2022

« On est ici de plain-pied dans l’opéra baroque en ce qu’il a de brillant, de lumineux, mais sans excès. Les voix s’accordent à merveille. En totale synergie, elles confèrent de délicates couleurs à la partition de Pergolesi. Leur complémentarité dans une lecture subtile s’illustre d’emblée dès le duo introductif où les voix se mêlent dans une alchimie de timbres. A cet égard, les deux chanteuses nous offrent un moment de grâce dans O quam Tristis  où, sur un tempo lent, les voix se déploient à l’unisson pour distiller une tristesse lumineuse sans affliction, comme une flamme qui vacille mais ne s’éteint pas. L’osmose vocale atteint son point d’orgue avec le Fact ut ardeat cor meum, où les deux chanteuses font corps et se répondent en écho dans le rythme et l’énergie des vocalises. Le public apprécie, et les artistes ne se feront pas prier pour bisser leur prestation, en fin de spectacle, pour le plus grand plaisir de l’auditoire. Jodie Devos, se tient à distance de tout excès dans l’expression et distille avec juste mesure les couleurs et les nuances. Cette subtilité trouve sa plus belle expression dans le Cujus Animan gementem. Sa voix au timbre clair et limpide confère grâce et légèreté à son interprétation avec une pointe d’allégresse mais sans exagération primesautière pourtant très tentante sur ce tempo andante amoroso. La chanteuse se distingue par la douceur du timbre, la pureté de l’aigu notamment en introduction du Quis est homo. Irréprochable également dans Vidit Suum Dulcem natum, la voix est longue, colorée, virtuose, d’une articulation remarquable. » Brigitte Maroillat – Forum Opéra 

«  Jodie Devos, elle, maintient cet effort impeccable de maîtrise lancé depuis son Salve Regina et propose une interprétation pleine d’adresse dans un soprano riche en nuances. Ensemble, les deux chanteuses sont pleines d’application et attentives l’une à l’autre, formant ainsi un duo sincère dans une harmonie de fluidité et de justesse. » Lara Othman – Olyrix

« Jodie Devos poursuit une ligne emportée, dont l’esprit vient donner aux phrases vocales un caractère toujours très affirmé et direct. » Nicolas Mathieu – Première Loge 

 

L’Elisir d’amore – Adina

Théâtre des Champs-Elysées, 2022

« Sa voix pétillante aux aigus assurés affirme la forte personnalité séductrice et espiègle. Son personnage évoluant au fil de l’œuvre, la coquine dévoile finalement ses véritables sentiments, et sa prestation gagne en présence pour culminer dans ses lignes belcantistes lorsqu’elle avoue son amour à Nemorino. Sa sincérité s’exprime dans un phrasé d’une élasticité impressionnante révélant une maîtrise technique irréprochable. Elle joue avec les nuances souplement dans le contrôle des messa di voce (son qui commencé pianissimo s’intensifie jusqu’au forte avant de diminuer à nouveau). Elle achève sa prestation avec des vocalises réjouissantes et un contre ut éclatant. » Frédérique Epin – Olyrix

« [Jodie Devos confère] une réelle épaisseur à Adina, grâce à une projection efficace permettant à la chanteuse de rester vocalement toujours très présente y compris dans les ensembles, mais aussi au soin constant accordé à la ligne de chant et à l’incarnation du personnage. Si les couleurs parfois légèrement acidulées du timbre conviennent au côté un peu « pimbêche » d’Adina dans les premières scènes de l’œuvre, les nuances et la douceur qu’elle est aussi capable de lui apporter permettent de dessiner une belle évolution du personnage, culminant dans un air final parfaitement maîtrisé, couronné d’une cabalette à la virtuosité tout à la fois sûre et dépourvue d’ostentation. » Stéphane Lelièvre – Bachtrack

« Au Théâtre des Champs-Élysées, Jodie Devos excelle à jouer la capricieuse puis l’amoureuse, avec toute la gamme des sentiments intermédiaires. Sa voix, d’une étoffe plus riche que celle de bien des sopranos colorature, sonne avec une incroyable jeunesse. Ses notes graves ne sont jamais détimbrées, ses aigus faciles ne sombrent jamais dans la pyrotechnie mécanique : voici une Adina qui existe autant par la voix que par le tempérament. » Christian Wasselin – Webtheatre

« La voix de la soprano belge s’est un rien élargie aujourd’hui, tout en restant aérienne. Sa maîtrise de la colorature, la fluidité de son chant toujours gracieux et son sens des couleurs font merveille […]. » José Pons – Opéra Magazine

 

La Vie parisienne – Gabrielle 

Théâtre des Champs-Elysées, 2021

« Jodie Devos, irrésistible Gabrielle. » Sophie Bourdais – Télérama

« Jodie Devos en Gabrielle illumine avec facilité le plateau de son agilité vocale mais aussi par son endurance dans cette version exigeante. […] La chanteuse ne cesse de conquérir de nouveaux graves, sans bien entendu oublier de se faire remarquer par les aigus et suraigus (tantôt immédiatement atténués avec une impressionnante maîtrise, tantôt déployés pour le plus grand plaisir de l’auditoire). » Charles Arden – Olyrix

« Deux casts alternent depuis le démarrage cette Vie parisienne et nous avons pour notre part élu celle menée par la Gabrielle de Jodie Devos dont la présence mutine, le chic, l’art du chant toujours appuyé sur l’énergie du mot et l’efficacité comique jamais débraillée resteront dans les mémoires […]. » Alain Cochard – Concert Classic

« Jodie Devos brille dans le rôle virtuose de Gabrielle. Aigu étincelant, impeccable agilité, parfaite diction, elle excelle dans « Je suis veuve d’un colonel ». » Patrice Henriot – Opéra Magazine

Opéra de Tours, 2021

« Offenbachienne patentée depuis son album ColoratureJodie Devos croque Gabrielle avec une articulation irréprochable, des aigus imparables et finalement un plaisir contagieux. » Christophe Rizoud – Forum Opéra

« Dans le rôle de la gantière Gabrielle, la soprano wallonne Jodie Devos offre au personnage toute son espièglerie naturelle, en plus de son timbre superbe de fraîcheur et ses aigus aussi lumineux qu’aériens. » Emmanuel Andrieu – Classic News

 

Messe en ut (Mozart)

Bozar, 2021

« Cela se  palpe au silence ému de la salle : les deux sopranos Jodie Devos et Olivia Vermeulen, mezzo-soprano recueillent une admiration sans conteste de la part du public. » Dominique-Hélène Lemaire – Arts et Lettres

 

L’Enfant et les Sortilèges – La Princesse, le Feu, le Rossignol

Philharmonie de Paris, 2021

« Dans sa robe de Princesse rose à la gorge étincelante, la soprano Jodie Devos incarne le Feu (aussi séduisant que menaçant), la belle Princesse et l’agile Rossignol. Ses vocalises sont épanouies et ses aigus joliment perlés. En Princesse surtout, ses phrasés se font fort touchants, sans jamais exagérer la souplesse de leur conduite, gardant toujours une diction très claire. » Emmanuel Deroeux – Ôlyrix

« Le Feu de Jodie Devos étincelle de manière très sonore »  Thomas Deschamps – Alta Musica 

« Les redoutables airs du Feu et du Rossignol sont remarquablement lancés par Jodie Devos, à l’aigu brillant et à la vocalisation parfaite. » José Pons – Opéra Magazine

 

And love said (CD)

Alpha Classics, 2021

« […] La chanteuse francophone, qui vit désormais chez nous et n’a eu de cesse de s’illustrer, ces dernières années, comme jeune ambassadrice de l’opéra français, aurait pu jeter son dévolu comme tant de ses congénères sur Debussy, Ravel, Poulenc ou bien Fauré… Mais c’est un autre choix qu’elle a fait : celui de la mélodie anglaise, bien moins abordée dans nos contrées. Qui plus est, elle a construit ce récital avec l’intelligence qui la caractérise. Celle du cœur à cœur avec la musique, et d’une insatiable curiosité qui l’a entraînée sur les pas de compositeurs et compositrices qui pour beaucoup seront de véritables redécouvertes.
Comme le poète-compositeur Ivor Gurney, dont les cinq mélodies élisabéthaines, entre effusion romantique (écoutez la mélancolie suave de «Tears») et naïveté teintée de folklore (comme ce «Spring» évoquant le chant du coucou, semblant annoncer les Friday Afternoons de Britten), collent à merveille à la voix à la fois fraîche et pleine de couleurs de Jodie Devos. Ou comme Irène Poldowski, alias Régine Wienawski, fille du célèbre compositeur-violoniste, née en Belgique avant d’être naturalisée anglaise, et dont la verticalité de l’écriture, qui fait la part belle aux larges accords parsemés de légères dissonances rappelle Poulenc. Non loin de Poulenc, c’est aussi dans le Groupe des Six que sont nés les Love Songs pleins de cette lascivité dont Milhaud a le secret, auxquels Devos prête un chant bluffant d’homogénéité. Ou encore cet élégiaque Tu mi chamas de Germaine Tailleferre, où sa voix stratosphérique semble décrocher la lune.
Car c’est toute l’originalité de ce disque, hommage à la mélodie anglaise qui ne s’en tient pas aux seuls fils d’Albion, que de convoquer également des compositeurs belges ou français ayant mis en musique les poètes anglais. Façon toute personnelle, pour la soprano, d’illustrer son propre parcours: de sa naissance à Libramont jusqu’à son installation dans l’Hexagone, en passant par ses études à la Royal Academy of Music de Londres. C’est sur les bancs de cette institution ô combien prestigieuse qu’elle a découvert le cycle fondateur On this Island de Britten, pierre angulaire de l’album qu’elle et Nicolas Krüger abordent avec autorité, et un sens des couleurs qui force l’admiration. Surtout dans la première mélodie, « Let the florid music praise », et le « Nocturne », aux nuances fluctuantes et très subtilement dosées (écoutez la glaçante « révolte du succube » se fondre dans les premiers rayons de soleil du matin à la fin de cette insurpassable mise en musique des vers d’Auden).
Mon coup de cœur de la semaine. »
Thierry Hilleriteau – Le Figaro

 

Les Contes d’Hoffmann – Olympia

Opéra National de Paris, 2020

« Et la première d’entre elles est la déjà très aimée Jodie Devos pour ses interprétations virtuoses et aériennes du répertoire offenbachien. En Olympia,  elle éblouit par son art consommé du comique de situation. La tenue ronde de ses aigus sans tension et le sens subtil des nuances apportent une certaine classe  à l’esprit de folie, de délire facétieux si emblématique d’Offenbach. La soprano belge possède également une qualité d’autant plus rare qu’elle mérite d’être particulièrement soulignée : un médium et un grave bien timbrés, charnus et veloutés, qui permettent à l’artiste d’insuffler chair et vie à la mécanique d’Olympia, ici impétueuse et délurée, échappant au contrôle de ses créateurs. » Brigitte Maroillat – Forum Opéra

« Jodie Devos s’empare avec délectation du rôle de la poupée Olympia, personnage quelque peu perturbé dans la mise en scène de Robert Carsen, voire un rien nymphomane. Elle s’amuse de bon cœur et conquiert d’emblée les faveurs du public. Avec d’habiles variations, elle aborde l’air fameux « Les oiseaux dans la charmille » avec toute la facilité d’émission requise, des assises nouvelles, un aigu et un suraigu de grande classe qui s’ajoutent à un ensemble de vocalises réjouissantes pour l’oreille. » José Pons – Olyrix

« Jodie Devos,  qui possède indéniablement le tempérament comique idoine pour cette Olympia construite sur mesure, passe sans aucune difficulté les défis de cette partie singulière. Ses « oiseaux dans la charmille » ont, non seulement toutes les notes requises, mais également les vocalises originales qui rendent l’air excitant, aussi excitant que semblent l’être, pour elle, les situations corporelles de cette poupée nymphomane. Elle s’amuse, autant que nous, de la chorégraphie burlesque qui lui est imposée. » Paul Fourier – ToutelaCulture

« Dans le rôle d’Olympia, Jodie Devos fait preuve d’une grande facilité et d’une belle virtuosité. On admire à la fois la puissance de son médium et la légèreté de ses aigus, son timbre clair et brillant. » Georgiana Hatara – Bachtrack

« Jodie Devos fait une Olympia tout à fait savoureuse, tant scéniquement que vocalement. La soprano surmonte les vocalises avec légèreté et précision. Saluons la performance robotisée un acte durant, ses mimiques figées et sa faculté à déclencher le rire ! » Quentin Laurens – WebThéâtre

 

Concert Rameau – Avec la Cappella Mediterranea

Musée d’Orsay, 2019

« Pleine d’assurance, la voix de Jodie Devos frappe de plein fouet les oreilles. Tranchante comme une lame dans les aigus, elle sait aussi s’épaissir d’un doux verni dans les airs de lamentation. Toute sourire et vive entre les airs, elle prend des airs d’étourdie dans l’air de la Folie de Platée. Elle va jusqu’à montrer les dents dans les vocalises serrées et légères. Loin de la virtuosité à l’italienne, la soprano soigne tout autant la sobre ligne gluckienne, s’appuyant sur chaque note et faisant ainsi résonner les dissonances. » Marie Antunes Serra – Olyrix

Les Indes galantes – L’Amour

Opéra National de Paris, 2019

« Jodie Devos en état de grâce : la voix est d’une fraîcheur enchanteresse, l’actrice délicate, et la musicienne transfigure ses airs en y insufflant une tristesse céleste. « Guillaume Saintagne – Forum Opéra

 

Die Entführung aus dem Serail – Blonde

Salle Garnier de Monte-Carlo, 2019

« Cyrille Dubois, Jodie Devos, et Brenton Ryan sont incontestablement ceux qui brillent le plus, tant ils onguent tous les talents : naturel déconcertant, insolante fraîcheur de on et remarquable ductilité vocale. Inutile donc, de détailler leurs performances respectives, ils sont ici à leur meilleur! » Cyril Mazin – Opéra Magazine

 

Guillaume Tell – Jemmy

Les Chorégies d’Orange, 2019

« […] La soprano Jodie Devos, jolie voix pimpante et timbre juvénile. » Irma Foletti – Bachtrack

« Le timbre juvénile, aux aigus lumineux de Jodie Devos et son jeu de scène subtil en font un Jemmy tout à fait crédible à la fois fragile et téméraire. » Christian Peter – Forum Opera

« Côté dames, on est content d’applaudir, dans le rôle travesti du fils Jemmy, la jeune Jodie Devos qui tire avec vivacité son épingle, son carreau d’arbalète du jeu, avec une acuité autant scénique que vocale. » Benito Pelegrin – Classiquenews

« Jodie Devos scintille au moindre aparté de Jemmy, habitant à pleine lumière la scène de la pomme. » Luca Dupont-Spirio – Diapason

« Un Jemmy (Jodie Devos) vif comme un feu follet et aux aigus sidérants. » Christian Colombeau – Le Podcast Journal

 

Offenbach Colorature

Théâtre de la Monnaie, avec l’Ensemble Contraste, 2019

« Jodie Devos interprète ces pages avec un grand naturel jusque dans les vocalises les plus ardues, préservant l’intelligibilité du texte et la belle élégance de la langue, et partant, la qualité littéraire des textes dont Offenbach se souciait par dessus tout. Pour une galerie de portraits féminins d’une rare pertinence.  […] La chanteuse s’identifie à chacune de ces héroïnes avec le plus grand naturel, démontrant des talents d’actrice déjà confirmée. Enfin les fameuses pirouettes vocales, loin de faire figure d’exercice de pure virtuosité, sont abordées « afin qu’elles paraissent simples ». C’est le cas de l’air de la poupée Olympia des Contes d’Hoffmann, traité par la chanteuse dans un vrai souci de raffinement musical, alors même qu’elle donne la version encore plus acrobatique dans l’aigu que celle pratiquée habituellement. Les  »Couplets d’Eurydice : Ma mort m’apparaît souriante », tiré d’Orphée aux Enfers instaurent une note soudain plus grave, où Jodie Devos déploie une ligne de chant immaculée. » Jean-Pierre Robert – ON-Mag

Théâtre des Bouffes du Nord, avec l’Ensemble Contraste,  2019

« Et force est de constater que ces rives siéent comme une seconde peau à Jodie Devos. Son timbre gracieux, ses vocalises sans faille et son suraigu ébouriffant ont trouvé un écrin idéal dans le programme concocté par Alexandre Dratwicki du Palazzetto Bru Zane (…). Dans le récital donné hier soir en ces lieux, aux merveilles des raretés absolue,  se succède le miracle d’une voix qui au-delà de l’agilité, est aussi capable de beaux élans lyriques et surtout d’une diction impeccable y compris dans le haut registre, ce qui n’est pas la moindre des vertus surtout dans ce répertoire où la limpidité du discours est tout aussi importante que les acrobaties vocales.  (…) Dans cet éventail musical, Jodie Devos interprète certaines pages avec un entrain irrésistible comme l’air de Ciboulette « Quel bruit, quel tapage », dans Mesdames de la Halle  ou celui d’Edwidge « Conduisez-moi vers celui que j’adore » dans Robinson Crusoé. Elle s’y amuse ici avec un charme de meneuse de revue, la voix chaloupée et pétillante comme du champagne, distillant des œillades vocales à chaque inflexion. Elle éblouit par la tenue ronde de ses aigus sans tension et son art consommé des nuances et de la subtilité qui apporte une certaine classe  à l’esprit de folie, de délire facétieux si emblématique d’Offenbach, porté par l’art du  pastiche, du travestissement et de la parodie irrévérencieuse. Les qualités techniques de la soprano lui autorise ici ou là quelques variations et aigus extrapolés comme dans « Le voila…c’est bien lui », du Roi Carotte, ou dans la valse-tyrolienne de Rosita d’Un mari à la porte. Mais loin de n’être qu’une reine des cimes vocaux (…) Jodie Devos possède également une qualité d’autant plus rare qu’elle mérite d’être particulièrement soulignée : un médium et un grave bien timbrés, charnus et veloutés, qui permettent à l’artiste de donner corps avec aisance autant aux fruitières et dompteuses d’ours qu’aux princesses. Elle sait ainsi parer de suaves variations les pages élégiaques de la splendide mort d’Eurydice et confère  à son interprétation le brin de mystère requis pour le rôle. De même, dans l’air d’Elsbeth, « Voilà toute la ville en fête » tiré de Fantasio, elle distille avec élégance un kaléidoscope de couleurs et de nuances qui en révèle toute l’essence poétique. » Brigitte Maroillat – Forum Opéra

Münchner Rundfunk Orchester (CD, Alpha), 2019

« Die 1988 im belgischen Libramont geborene Jodie Devos wurde 2015 bei den International Classic Music Awards zur « Jungen Künstlerin des Jahres » gekürt und hat seither immer wieder bewiesen, dass sie zur Spitzenklasse der Koloratursoprane zählt. Sie tritt vorwiegend in frankophonen Ländern auf und kann bereits auf eine Fülle von Produktionen mit bedeuten Regisseuren wie Emilio Sagi oder Bob Wilson und Dirigenten wie Marc Minkowski oder Enrique Mazzola verweisen. Mit ihrer im Juli 2018 eingespielten CD, auf der sie vom Münchner Rundfunkorchester unter der Leitung von Laurent Campellone begleitet wird, kann Jodie Devos auf eindrucksvolle Weise zeigen, dass ihr due Werke von Jacques Offenbach hervorragend liegen, ganz besonders diejenigen, die in schwindelerregende Höhen führen.  » Das Opernglas

« Démarrage en fanfare pour le volet discographique des commémorations du 200e anniversaire de la naissance d’Offenbach, avec un récital enchanteur de la soprano belge Jodie Devos, mêlant « tubes » et raretés.
Frais, pétillant, fruité, sans la moindre acidité, ce récital procure, comme un bon vin, une ivresse douce. Il a conservé une saveur ancienne et, pour le goûter pleinement, il est indispensable de revenir quelque cent cinquante ans en arrière, à une époque où la musique d’Offenbach faisait tourner les têtes. Élégance et virtuosité, sentimentalité et esprit bouffe, conservaient alors une place de choix au menu des théâtres, cet art léger pouvant satisfaire les appétits les plus exigent. Tout cela Jodie Devos et Laurent Campellone nous le laissent ressentir, grâce à un choix savoureux d’airs venus, pour la plupart, d’ouvrages tombés dans l’oubli. […] Pouvait-on, pour en révéler tout le charme, effectuer un meilleur choix que celui de Jodie Devos, dont la voix agile et racée convient idéalement à ce répertoire ? La soprano belge apporte une fraîcheur, un naturel à ce qui, sinon, se transformerait en simple exercice de bravoure pyrotechnique. Et l’émotion est bien présente. » Pierre Cadars – Opéra Magazine

« It gets both in Belgian soprano Jodie Devos, who succeeds on all counts. She pays attention to and articulates the words. She has a fetching sound in the romantic pieces and playful charisma in the vocal displays. She brings a proper show-stopping heft to the one really well-known piece here, the « Barcarolle » from Offenbach’s swan song, Les contes d’Hoffman. » All Music

« Offenbach is off the chart in this gift of a recording
This is a marriage made in a musical heaven with the young [Belgian] soprano Jodie Devos reminding us just how gifted Jacques Offenbach as as a composer. […]
For all that, this is Devos‘s recording. She’s a gravity-defying coloratura soprano who would have thrilled the composer; and she’s certainly not the proverbial canary. It’s all characterisation in the couplets from Les Bavards as she kewers the chatterbox wife having first pinned down a grumpy husband. And when fireworks are called for she throws off scales and trills and runs with the greatest of ease. The three numbers from Boule de Neige, plundered from an earlier work in 1871 when Offenbach was struggling to rebuild his reputation after the ignominious end of the French Second Empire, are diamond bright. Metaphorically, you’re on your feet before Devos is effortlessly stretching up to her final top notes. » Christopher Cook – BBC Music Magazine

« Devos meistert die nicht unerheblichen Schwierigkeiten der Arien mit Geschmack, enormer Agilität, stratosphärischen Höhenflügen und untadeligem Gespür für die Feinheiten der französischen Sprache. Dabei unterstreicht sie, wie virtuos Offenbach in seinen Koloratur-Arien mit Formen und Emotionen spielte. Hier werden mir feinem Pinselstrich und unnachahmlicher Ironie keine zwitschernden Nachtigallen, sondern Menschen aus Fleisch und Blut gezeichnet. » Miguel Cabruja – Audio Klassik

 

Die Zauberflöte – Reine de la nuit

Opéra National de Paris, 2019

« En Reine de la NuitJodie Devos, déjà très aimée pour ses interprétations virtuoses et aériennes du répertoire, s’affirme définitivement comme une belle colorature. Elle possède une voix bien placée, sensible, émouvante, au timbre séduisant, qui donne chaire aux aigus et vocalises sans démonstrations inutiles. » Brigitte Maroillat – Forum Opéra

« Jodie Devos dévoile au public parisien une Reine de la Nuit qui est devenu son rôle-signature. Sa voix pure dont les aigus savent garder de la rondeur grâce à de larges résonateurs, voltige avec précision (…) dans les célèbres vocalises du rôle. Par son vibrato, elle appuie certains mots ou intentions, révélant là des qualités théâtrales bien exploitées dans cette production. » Damien Dutilleul – Olyrix

 » Jodie Devos, qui a déjà chanté le rôle à plusieurs reprises, est une Reine de la Nuit d’une grande distinction, au timbre onctueux sur toute la tessiture. » Clément Mariage – Toute la culture

« Non moins séduisante en scène, Jodie Devos domine sans difficulté la tessiture de la Reine de la Nuit, avec des aigus qui conservent toute la qualité d’un timbre charmeur, en accord parfait avec le personnage fondamentalement enclin à la bonté voulu par la production. » François Lebel – Opéra Magazine

Théâtre de la Monnaie, Bruxelles, 2018

« […] Jodie Devos offre au rôle une rondeur de voix et une ouverture de chant puissante. Plus engagée, plus colérique, la délicatesse se perd parfois et les notes du personnage-clé peuvent jurer par la justesse, mais le timbre reste acidulé, ample et la rythmique balayée.

Remarquée pour sa prouesse vocale, la voix voluptueuse de Jodie Devos semble ici moins précise, mais la liberté de chant offre tout de même de belles envolées lyriques, marquées par une profondeur de voix noble et riche. Surprenante, complexe, la soprano offre une vision nuancée de la Reine de la nuit, humaine, moins mécanique finalement. » Soline Heurtebise – Ôlyrix

Opéra de Limoges, 2017

« Jodie Devos arrive dans sa vieille voiture poussiéreuse et cabossée, poussée par les femmes du plateau. En deux airs, elle éblouit. D’abord par les trilles de douleur évoquant l’émotion bouleversante de la mère qui a perdu sa fille. Puis dans son air célébrissime, immédiatement et continûment puissant, époustouflant par les suraigus, terribles, autant qu’émouvant dans les souples transitions. » Charles Arden – Ôlyrix

« Après son éblouissante Lakmé en début d’année à l’Opéra de Tours, Jodie Devos confirme qu’elle est une des sopranos coloratures les plus accomplies du moment : elle projette avec un incroyable aplomb (et non moins d’impact) ses deux airs stratosphériques ! » Emmanuel Andries – Opéra Online

Philharmonie de Paris, 2017

« Splendide, la Reine de la Nuit de Jodie Devos marque les esprits et le personnage. Après sa première Lakmé à Tours voilà deux mois à peine, la jeune soprano belge franchit une nouvelle étape importante dans sa carrière avec sa première Astrifiammante. Et une fois encore, elle démontre combien sa maturité tant vocale que musicale lui permet de faire d’un coup d’essai un éblouissement. La partie lente de son premier air émeut profondément par sa douleur vraie, avant de laisser scintiller sa voix dans des vocalises magnifiquement ciselées jusqu’au contre-fa bien présent. Le second air restera longtemps dans toutes les mémoires par sa flamboyante autorité, texte rageusement articulé et suraigus dardés, dans une vengeresse montée en puissance qui fait de ce moment le paroxysme de la soirée. » Nicolas Grienenberger – Classiquenews

« Sur les mêmes cimes se hisse La Reine de la nuit de Jodie Devos. Loin des rossignols mécaniques que l’on entend parfois dans ce rôle, la jeune soprano offre un portrait complet de son personnage, touchante dans son premier air, animée d’une rage vengeresse dans le second, avec une voix ample qui se joue avec brio des difficultés techniques de la partition et remplit sans peine le vaste espace de la Philharmonie » Christian Peter – Forumopera

Opéra de Dijon, 2017

« La prestation dominée de Jodie Devos en Reine de la Nuit enthousiasme non seulement par ses prouesses vocales, mais surtout par les états d’âme qu’elle dégage, entre émotion et fureur : une prise de rôle assurée avec beaucoup d’aplomb. » Michel Le Naour – Concertclassic

« Aucune faille […] chez la Reine de la nuit épatante de Jodie Devos, intense, au bon médium, aux vocalises très ancrées, en somme l’anti-colorature inoffensive. » Yannick Million – Altamusica

« La Reine, Jodie Devos, vocalise avec virtuosité et justesse. » Joelle Farenc – Resmusica

« Qui citer en premier ? Certainement la Reine de la Nuit idéale de Jodie Devos, dont les moyens superlatifs sont au service de l’émotion. Son premier air est une plainte ; sa douleur est vraie, tout comme le second celui d’une furie. Malgré l’abondance des interprètes que l’on garde en mémoire, son interprétation force l’admiration. On oublie la pyrotechnie -bien réelle- pour la vérité d’une femme blessée et humiliée. » Yvan Beuvard – Forumopera

« Jodie Devos se taille un joli succès dans les deux airs tant attendus de La Reine de la Nuit » Isabelle Truchon – Bien Public

« L’occasion est trop belle pour Jodie Devos, qui incarne sa première Reine, d’exhiber ses forces : émission puissante et voluptueuse, timbre variant lumière et température, phrasé naturel soutenu par une énergie abondante. […] un nouveau cap dans la carrière d’une interprète sensationnelle. » Luca Dupont-Spirio – Diapason

 

Récital L’Instant Lyrique

Eléphant Paname, 2018

« Au soprano si lumineux et délicat de Jodie Devos répond le baryton large et épanoui de Jean-Sébastien Bou […].Dans les Fêtes galantes l’approche rayonnante de Jodie Devos  séduit ; […] sans parler du grand duo « Ah ! doute de la lumière« , extrait d’Hamlet d’Ambroise Thomas, où Jodie Devos  démontre quelle Ophélie elle pourra être demain à la scène. » José Pons – Opéra Magazine

 

Le Comte Ory – Adèle

Opéra Royal de Wallonie, 2018

« Comme on pouvait s’y attendre, la soprano wallone Jodie DevosRosine mutine ici-même en 2015- campe une Adèle de fière allure, avec des vocalises précises, une palette étendue de nuances et un réel charme scénique. » Emmanuel Andrieu – Opéra Online

« La distribution a été entièrement renouvelée entre le bassin parisien et la Wallonie et c’est l’enfant du pays, Jodie Devos, cantonnée au rôle d’Alice à Paris, qui s’accapare les lauriers de la soirée. Si Julie Fuchs paraissait hors style sur la scène parisienne, la soprano belge respecte scrupuleusement la grammaire du maitre de Pesaro jusque dans les variations agrémentées de notes surpiquées, couronnées de quelques suraigus, sans abus. Surtout la composition scénique est réjouissante, dans une veine comique assumée mais jamais vulgaire. » Yannick Boussaert – Forum Opéra

« Comtesse ou plutôt Reine de la distribution, la jeune Jodie Devos (qui chantait le petit rôle d’Alice à l’Opéra Comique) rayonne, étourdissante de liberté et pourtant de maîtrise (dans le rôle de la Comtesse Adèle). Entre hystérie et pudeur, la jeune femme se joue de la vélocité et pyrotechnie vocale, en se montrant victime de la résistance aux pulsions charnelles, du poids des interdits de l’Église, jusqu’à l’explosion d’un climax vocal. La voix reste libre, intuitive et précise, claire, pure et malléable. » Soline Heurtebise – Ôlyrix

« Annoncée souffrante en début de représentation, Jodie Devos n’en brille pas moins dans le rôle d’Adèle avec son soprano souple et crémeux, son legato parfait et son délicat vibrato au service d’une interprétation tout en finesse. » Patrice Lieberman – Bachtrack

« Valeur sûre, désormais, Jodie Devos […] raffine cependant la ligne de chant, atteint aisément les aigus et contrôle un vibrato assez généreux, le tout servi avec un timbre savoureux. Cette soprano, qui, à Paris, il y a un an, interprétait Alice dans cette coproduction, gagnerait à reprendre la Comtesse dont elle dresse assez finement le portrait. » Sébastien Foucart – ConcertoNet

« Ein Grund für die seltenen Aufführungen dieses Stückes ist wohl auch die Schwierigkeit der passenden Besetzung der Hauptrollen. Das gilt auch die Comtesse Adele, die Jodie Devos mit funkelndem Sopran durch alle virtuosen Koloraturen hindurch brillant singt. Die permanente sexuelle Zweideutigkeit ihrer Rolle gestaltet sie mit viel Witz, ohne dabei je platt zu werden. » Rudolf Hermes – Das Opernmagazin

 

La Nonne sanglante – Arthur

Opéra Comique, 2018

« Le page Arthur de Jodie Devos est un petit miracle de grâce et de fraîcheur sous ses allures de Gavroche, et la soprano insuffle de précieuses bouffées d’air dans la noirceur ambiante. » Sophie Bourdais – Télérama

« Avec son air de gavroche échappé d’une barricade, sa vivacité et ses coloratures brillantes, Jodie Devos fait mieux que rendre plausible le travesti d’Arthur, elle éclabousse en un heureux contraste la scène d’une lumière joyeuse. » Christophe Rizoud – Forum Opera

« Jodie Devos (Arthur) confirme avec brio le bien-fondé d’une carrière éclatante, son emploi de dugazon annonce le Siebel de Faust (…). » Patrice Imbaud – Resmusica

« La surprise de cette soirée gothique demeure sans conteste le soprano de Jodie Devos, impertinente et drôle, qui incarne malicieusement et avec humour le rôle travesti d’Arthur (page de Rodolphe) et dont la ligne vocale est constamment belle, avec des aigus d’une très grande pureté. » Marc Portehaut – Classic Agenda

« Jodie Devos campe un pimpant page Arthur, à la démarche et aux mimiques de titi parisien qui égaient le public. La voix est à la fois assise et légère, le phrasé vif et sautillant, toujours signifiant. Son timbre est à la fois charnu et clair, ses trilles fins et intenses. » Damien Dutilleul – Ôlyrix

« Jodie Devos, rayonnante, habite son mutin personnage avec des moyens vocaux et un sens du théâtre franchement irrésistibles. » Alain Cochard – ConcertClassic

« L’intrépide Jodie Devos s’y illustre par son jeu malicieux et sa belle tessiture soprano soutient sans problème la comparaison avec Michael Spyres (…). » Vincent Bouquet – ScèneWeb

« Jodie Devos s’approprie en grâce et humour le rôle du page Arthur, en fait une sorte de titi montmartrois facétieux, légère de silhouette, aérienne de voix, sautillant sur ses pieds de danseuse comme sur sa tessiture de soprano céleste. » Caroline Alexander – Webtheatre

« Dans le rôle d’Arthur, le page de Rodolphe, Jodie Devos se régale à faire pétiller et virevolter sa voix agile et cristalline. » Jean-Marc Piriou – Bachtrack

« Parfaitement crédible dans le rôle travesti du page Arthur, Jodie Devos campe un véritable petit mec, avec un aplomb mêlé de charme qui font complètement craquer. » Hugues Rameau-Crays – Classique c’est cool

« Jodie Devos, rôle travesti d’Arthur, apportait une gouaille et une présence pleine d’humour de sa voix claire et mélodieuse. » Denis Sanglard – Un fauteuil pour l’orchestre

 

Le Nozze di Figaro – Susanna

Opéra Royal de Wallonie-Liège, 2018

«Lumineuse Jodie Devos. (…) et notre compatriote Jodie Devos est la plus enthousiasmante des Susanna, illuminant l’opéra tout entier par la pureté et la puissance de sa voix, son extraordinaire présence et son engagement. » Martine D. Mergeay – La Libre

« La Susanna de Jodie Devos est la belle satisfaction de la soirée. Très jolie voix, sonore, projetée, elle irradie de son timbre les ensembles, donne à voir et à entendre une Susanna, juvénile, mais qui « connaît » les hommes et qui sait comment y faire, tout en étant absolument touchante dans l’amour manifesté à Figaro. Elle aussi sait imprimer le tempo que le metteur en scène a prévu et que Mozart avait si merveilleusement inscrit dans la musique même. » Joël Heuillon – Ôlyrix

« (…) un plateau scénique formidable, avec en premier lieu, le couple des valets incarné par Jodie Devos et Leon Košavić. Les habitués de l’Opéra Comique connaissent la soprano qui a fait partie de l’Académie de l’Opéra-Comique et qui s’y est illustrée récemment dans le Comte Ory  après des débuts remarqués à l’Opéra de Paris en Yniold dans Pelléas et Mélisande.  Dans le rôle de Suzanne, la fraicheur de son timbre – percussif à souhait – fait merveille. Le « Deh Vieni », particulièrement orné, est un petit bijou d’émotion. » Tania Bracq – Forum Opera

« À ses côtés, un autre fleuron de la génération montante : Jodie Devos. En prise de rôle, la soprano belge confère à Susanna un juste mélange de fraîcheur et d’autorité. » Nicolas Blanmont – Opéra Magazine

 

Orphée et Eurydice – Amour

Théâtre du Capitole, 2018

« Jodie Devos apparaît quant à elle comme l’incarnation même de l’Amour, avec sa voix fraîche, précise, toute de candeur incarnée. » José Pons – Olyrix

« Irréprochables l’une et l’autre sur le plan stylistique ses partenaires, Jodie Devos dans le rôle de l’Amour et Judith Van Wanroij dans celui d’Eurydice. L’une et l’autre ont la diction très soignée qui convient, mais elles n’ont pas la même projection. La première émet très clairement sur toute la tessiture et l’auditeur, qui n’a pas d’effort à faire pour capter le texte, peut savourer l’homogénéité du timbre et le brillant d’aigus faciles. » Maurice Salles – Forum Opéra

« La soprano belge Jodie Devos est un Amour tout aussi captivant, sans afféteries inutiles, avec une fraicheur de ton er une serine assurance qui dépassent de beaucoup la simple démonstration d’agilité vocale. » Pierre Cadars – Opéra magazine

 

Le Comte Ory – Alice

Opéra Comique, 2017

« Jodie Devos pétille dans le petit rôle d’Alice » Christophe Rizoud – Forum Opéra

« Enfin, Jodie Devos constitue le luxe absolu de cette production : la soprano, qui promène actuellement sa Reine de la nuit (La Flûte enchantée) à travers la France et chantera La Comtesse Adèle dans cette production la saison prochaine (comme elle le révélait dans son interview à Ôlyrix), chante ici une demi-phrase soliste de sa voix flûtée. Pour autant, elle ne passe pas inaperçue, imposant sa présence et un jeu théâtral confondant tout au long de la première partie » Damien Dutilleul – Ôlyrix

« la jeune Jodie Devos réussit par sa présence agréable à faire vivre le court rôle d’Alice. » Vincent Guillemin – Altamusica

« l’Alice de Jodie Devos, exacte et d’une belle présence. » Chantal Cazaux – L’Avant-Scène Opéra

« délicieuse Jodie Devos en Alice » Laurent Vilarem – Opéra Online

 

Pelléas et Mélisande – Petit Yniold

Opéra national de Paris, 2017

« De par son prestige, l’Opéra de Paris nous a habitués à présenter de très grands interprètes dans des seconds -voire petits- rôles. Dans cette droite ligne, Jodie Devos est un Yniold de luxe, interprétant à la perfection le petit enfant haut comme trois pommes, au sourire radieux qui se déchire lorsque Golaud la martyrise après lui avoir promis un cadeau. C’est ce petit enfant qui remplit avec le plus de naturel la nef de Bastille dans une grande justesse, ses aigus rayonnant et tournant amplement. » Charles Arden – Ôlyrix

« Jodie Devos, elle aussi invitée pour la première fois, fait plus que convaincre. La soprano sait moduler à souhaits les accents pour épouser toutes les facettes du petit Yniold. » Yannick Boussaert – Forum Opéra

«Grâce à Jodie Devos, l’enfant Yniold devient une créature à part entière, le gamin voltigeur dont Golaud se sert pour espionner la femme qui lui échappe auquel elle apporte clarté vocale et élasticité charnelle. » Caroline Alexander – WebThéâtre

« Côté interprètes, la soprano belge Jodie Devos est en tous points parfaite en petit Yniold, aussi espiègle qu’émouvant. » Alexis Duval – TouteLaCulture

 

Le Timbre d’argent (Saint-Saëns) – Rosa

Opéra Comique, 2017

« Jodie Devos complète la distribution dans un rôle de gentille petite sœur, qui disparaît après le beau moment qu’est son duo nuptial. » Laurent Bury – Forum Opéra 

« La petite sœur est incarnée par une Jodie Devos toujours aussi fraîche. » Chatherine Scholler – ResMusica

« Quant aux rôles féminins, ils sont merveilleusement assurés par Hélène Guilmette et la jeune Jodie Devos. » Philippe Venturini – Les Echos

« Hélène Guilmette et Jodie DevosHélène et Rosa, fiancées respectives de Conrad et de Bénédict, révèlent des tessitures de soprano soyeuses et profondes. » Hélène Kuttner – Artistik Rezo

« ravissant duo avec Jodie Devos (Rosa). On retrouve avec joie cette dernière, et son timbre d’une exquise fraîcheur » Sophie Bourdais – Télérama

« Le personnage radieux et béat d’amour de Rosa convient comme un gant à Jodie Devos. L’interprète est toujours aussi agile et expressive, toujours aussi belle et effrontée […]. Le duo entre les amoureux et jeunes mariés Yu Shao et Jodie Devos n’est que miel, papillon voletant (agité au bout d’une canne à pêche) et même boules à facettes tournant pour illuminer le public depuis les balcons. » Charles Arden – Ôlyrix

« Jolie incarnation de Jodie Devos en Rosa » Bertrand Renard – Culturebox

« Yu Shao et Jodie Devos forment un couple sensible » Annie Chénieux – JDD

« Tendre et fraîche Rosa de Jodie Devos » Alain Cochart – ConcertClassic

« On y applaudit le tendre couple vocal formé par Jodie Devos et Yu Shao » François Laurent – Diapason Mag

« It was Belgian soprano Jodie Devos, singing Hélène‘s sister, Rosa, who shone brightest, with bell-like clarity and sunshine in her voice. » Mark Pullinger – Bachtrack

« Rosa est incarnée par Jodie Devos, sensible et touchante » Yannick Bezin – MaCulture

« Toujours émouvante et juste, Jodie Devos incarne une Rosa à croquer » Alaban Deags – Classique News

« Jodie Devos (sa sœur Rosa) semble plus à son aise et forme un couple charmant – sinon inoubliable – avec Yu Shao, gracieux Bénédict » Emmanuelle Giuliani – La Croix

« Jodie Devos donne une jolie consistance [à Rosa] » Didier van Moere – Concerto Net

« Mention spéciale pour […] une Jodie Devos en grande forme dans le rôle délicat de Rosa. » Nicolas Blanmont – La Libre

« La petite sœur Rosa tenue par la jeune Jodie Devos semble alors plus droite et mieux placée. » Vincent Guillemin – AltaMusica

« Excellentes Hélène Guilmette et Jodie Devos » François Lafon – Musik Zen

« Côté voix, on remarque […] la suavité piquante des deux sopranos, Hélène Guilmette (Hélène) et Jodie Devos (Rosa). » Olivier Rouvière – L’Avant-Scène Opéra

Orphée aux enfers – Eurydice

Opéra Royal de Wallonie, Liège, 2016

« Le chant de Jodie Devos en Eurydice est un sourire dont la clarté et l’agilité rivalisent avec le piccolo. Son vibrato est rapide comme un trille. Elle maîtrise à la perfection le mezza vocce subito. Tirant les commissures de ses lèvres et fermant la bouche à moitié, elle convoque une voix de tête bien ancrée, avec épaisseur. Elle propose même un début de voix de sifflet, certes l’espace d’un court mais sublime instant. En outre, elle joue la comédie avec un talent remarquable. Ce talent indispensable pour Offenbach est d’ailleurs partagé par chacun des membres de la distribution : toutes les intonations, les gestes et les phrasés sont impliqués, drôles comme on aimerait voir le meilleur théâtre de Boulevard. » Charles Arden Olyrix

« La distribution procure peu de vertiges vocaux, à l’exception de l’Eurydice charmante et au caractère trempé de Jodie Devos, parfaitement taillée pour le rôle. Cette soprano à l’aigu aisé et à la ligne déliée évite de paraître trop hystérique, malgré sa défonce sur scène. »  Sébastien Foucart – Concerto.net

« Jodie Devos est une charmante et souple Eurydice avec des aigus faciles » Catherine Scholler – Opera Magazine

 

Monsieur Beaucaire (Messager) – Lady Lucy

Maison de la Radio, 2016

« Distribution épatante réunissant deux irrésistibles couples de chanteurs : Anne-Catherine Gillet / Jean-François Lapointe et Jodie Devos / Julien Behr »  Opéra Magazine

« Citons aussi la superbe Jodie Devos en Lady Lucy, chatte à souhait dans son rôle d’amoureuse sucrée, faussement en colère contre son amant » Clément Rochefort – La Lettre du Musicien

« Lady Lucy est la soprano Jodie Devos. Elle joue avec grande conviction la fille jalouse, faussement prétentieuse lorsqu’elle se vexe avant de se pâmer et de tomber en amour. Tour à tour pimbêche et doucereuse, elle est glaciale puis immédiatement emportée dans une surarticulation. Son passage du jeu au chant étonne lui aussi, découvrant une voix colorée avec un filet dans l’aigu mais qui trouve vite une ancre laryngée avec une vraie prononciation parigote d’Opéra Comique. » Charles Arden – Ôlyrix

« On s’incline devant ces dames […], et surtout une Jodie Devos craquante de vivacité et de fraîcheur, superbe Lady Lucy qu’on a hâte de réentendre salle Favart » François Laurent – Diapason

« Dans le rôle de Lady Lucy, le timbre fruité de Jodie Devos fait merveille. » Frédéric Norac – Musicologie

 

Le Chalet -Bettly

Opéra de Toulon, CD (Timpani), 2017

« Si l’on passe aux solistes, on commencera par avouer un gros coup de cœur pour l’exquise Jodie Devos, qui succède tout à fait dignement aux grands sopranos légers que la France possédait jadis : on songe à Liliane Berton, par exemple. Son soprano léger, le piquant et le sourire qu’elle a dans la voix permettent de rêver au retour d’œuvres comme Les Noces de Jeannette et autres titres injustement rangés au rayon des ringardises à oublier. »  Laurent Bury – Forum Opéra

« Le trio vocal y est de très bonne tenue (…). Jodie Devos incarne idéalement la jeune fille d’opéra-comique, avec ce que cela suppose de charme, d’esprit et d’agilité. » Cristiana Prerio – Classica

 

Geneviève de Brabant – Rôle-titre

Opéra National de Montpellier, 2016

« Jodie Devos pétille en Geneviève rayonnante et un brin mutine. » Gilles Charlassier, -ConcertoNet

« Le plateau est équilibré et de bonne tenue, avec en tête la rayonnante Jodie Devos, si séduisante Geneviève dans son désespoir. » Clément Rochefort – La lettre du Musicien

« La pétulante Jodie Devos écrase la concurrence dans un rôle-titre au style redoutablement affuté et goguenard. » David Verdier – Altamusica

« la Geneviève de Jodie Devos, toujours aussi fraîche et lumineuse » Alain Cochard – Concertclassic.com

« Jodie Devos séduit […] grâce à un timbre plus rond […] et des aigus justement piquants » Sébastien Herbecq – Bachtrack

« Geneviève, enfin, a la grâce de Jodie Devos »  Maurice Salles – Forum Opera

« Jodie Devos en Geneviève gracieuse, fragile mais joliment futée a de la lumière dans la voix et les yeux » Caroline Alexander – WebThéâtre

« La Geneviève de Jodie Devos, vocalement délicieuse » François Laurent – Diapason

« Deux noms pourtant se « dé-tâchent », apportant un peu de légèreté dans tout ce gras. Jodie Devos, pour commencer, qui incarne une belle Geneviève dont les excès s’inscrivent ici dans le style de l’opéra-bouffe, sans passer la limite du trop. Côté vocal, elle confirme ce qui s’était déjà dit lorsqu’elle avait remplacé Sabine Devieilhe lors d’une représentation de la Chauve-Souris : timbre en rondeur, prononciation et technique sont là. Le nom est à suivre, assurément. » Elodie Martinez – Toutelaculture.com

 

L’Enfant et les Sortilèges – La Princesse, le Feu, le Rossignol / L’hirondelle inattendue – Procné

Opéra National de Montpellier, 2015

« Avec ses aigus lumineux, Jodie Devos (le Feu, la Princesse, le Rossignol) fait merveille » Alain Cochard – Concertclassic.com

« Soulignons la très belle performance de Jodie Devos irrésistible Procné (dans l’Hirondelle). La soprano est justement piquante et exubérante. Vocalement son chant apparaît très sain, sa projection maîtrisée et ses aigus justement placés et justes. Dans L’Enfant et les sortilèges elle interprète le Feu à merveille. Les aigus coloratures de la partition sont superbes et les vocalises très précises. La Princesse est justement touchante tout comme son interprétation du Rossignol. Le texte est également très intelligible grâce à une articulation soignée. » Sébastien Herbecq – Bachtrack

« Une Jodie Devos, aux aigus stratosphériques » Jean-François Lattarico – Diapason

« Avouons pourtant un faible pour Jodie Devos, qui exprime sans retard l’agressivité d’une Procné se sentant menacée par l’intruse rivale, et enchaîne ensuite avec la même virtuosité déliée et la même présence élégante le Feu, la Princesse et le Rossignol, d’une voix qui semble couler de source alors que les raffinements de l’émission révèlent un solide bagage technique. » Maurice Salles – Forum Opera

« La piquante et jalouse Procné de Jodie Devos confie ensuite son éclat au Feu, à la Princesse et au Rossignol. » Gilles Charlassier – ConcertoNet

« L’autre belle surprise de la soirée se nomme Jodie Devos, impétueuse et jalouse Procné, puis brillantissime Feu, Princesse et Rossignol. » David Verdier – ResMusica

« L’oiseau Procné, campée avec intensité par le soprano Jodie Devos […] Le soprano Jodie Devos brille tout particulièrement dans le rôle du Feu, captivant, à la belle vocalise. » François Cavaillès – Anaclase

« Le plateau ménage aussi de belles surprises, comme la voix idéalement corsée de Jodie Devos. » Franck Mallet – Opéra Magazine

 

Il Barbiere di Siviglia – Rosina

Opéra Royal de Wallonie, 2015

« Jodie Devos incarne Rosina pour la première fois. Deuxième prix au concours Reine Elisabeth l’année passée, la soprano aborde au bon moment un rôle qui lui convient à merveille et auquel elle confère du caractère. Sa voix, virtuose et colorée, corsée et puissante, monte facilement dans l’aigu et s’installe confortablement dans le medium » Sébastien Foucart – ConcertoNet

« Deuxième Prix du fameux Concours Reine Elizabeth l’an passé, la jeune et talentueuse soprano belge Jodie Devos semble promise à un bel avenir. Avec un bel aplomb vocal, elle fait fi des difficultés de l’écriture de sa musique, tout en variant les couleurs de sa voix avec un art déjà consommé. Côté jeu, elle impose une présence fraîche, piquante et mutine, comme doit l’être cette petite vipère de Rosina ! » Emmanuel Andrieu – OperaOnline

« Formidable prise de rôle pour Jodie Devos dont Rosine est la première héroïne de premier plan dans sa jeune carrière inaugurée en 2014 par un 2e Prix au même Concours Reine Elisabeth. Très à l’aise, elle a fasciné le public par une maîtrise totale de la redoutable vélocité des mélodies rossiniennes : succès immense pour son interprétation d’ »Una voce poco fa », aussi brillante dans les coloratures que charmante dans la tendresse. Sans oublier une puissance vocale de premier plan qui lui permit de dominer tous ses collègues dans le finale du premier acte. Quel abattage ! Et tout cela en si peu de temps : un grand bravo. Après Anne-Catherine Gillet, voici la nouvelle star du chant belge. » [Bruno Peeters – Crescendo Magazine]

« C’est, ensuite, un joli plateau, réuni autour de la Rosina, interprétée par la soprano Jodie Devos, lauréate en 2014 du Concours Reine Elisabeth. […] Même si le rôle est souvent confié à des mezzos, il convient parfaitement au tempérament solaire de la jeune femme, mêlant humour et caractère, douceur et ironie. Techniquement, Jodie Devos semble même presque s’amuser des difficultés des airs si virtuoses du Barbier, tant son jeu est vivifiant avec une voix très claire, très perçante aussi. Il faut dire que la jeune chanteuse incarne son premier grand rôle de soliste, et de surcroît, elle admet volontiers qu’elle chante peu de Rossini. Aussi, reste-t-on donc captivé par le charme juvénile de l’interprète, sa fraîcheur scénique, mais aussi par son charmant « Una voce poco fa », un tour de force sur lequel la soprano n’a pas trébuché, en variant savamment les cadences. » Pierre Jassogne – ForumOpera

« La ravissante Jodie Devos, qui passa par l’académie de l’Opéra-Comique, sous la houlette de Christiane Eda-Pierre, justifie pleinement l’adoption de la version soprano, que sa voix homogène sur toute l’étendue sait parer d’ornements inventifs. Les mimiques irrésistibles de la Rosina ponctuent les faux mystères de Figaro, puis les vaines menaces de Bartolo. Patrice Henriot » Patrice Henriot – Opéra Magazine

 

La Chauve-Souris – Adèle & Ida

Opéra Comique, 2014

« Le soir du 28, une émotion particulière entourait l’interprète d’Adele : Sabine Devieilhe, souffrante, avait dû laisser la place à sa doublure Jodie Devos, initialement programmée en Ida. La jeune soprano, membre de la troisième Académie de l’Opéra-Comique, n’a fait qu’une bouchée du défi soudain proposé : timbre corsé, chant solide et brillant… » vouloir priver le public d’un tel talent, ça ne serait pas très chic », comme dit (d’)elle-même Adèle ! » Chantal Cazaux – Avant-Scène Opera

« Marc Minkowski, avec l’Opéra-Comique, a judicieusement réuni quelques-unes des meilleures voix françaises d’aujourd’hui pour cette Chauve-Souris à la française. Si, pour les dernières représentations, on a malheureusement été privé de la présence de Sabine Devieihle, on a pu découvrir une épatante jeune soprano belge de 26 ans, Jodie Devos, qui a su reprendre le rôle d’Adèle au pied levé avec une vraie présence et une voix très assurée : un nom à retenir. »  Alain Duault – Opera Online

« Jodie Devos, chanteuse de l’Académie de l’Opéra-Comique, est tout aussi excellente dans son petit rôle qu’on ne sent pas du tout petit » Victoria Okada – Resmusica

« Jodie Devos brille joliment dans le petit rôle de la danseuse Ida » Nicolas Blanmont – La Libre



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