Hamlet (Ambroise Thomas) – Gertrude
Opéra de Rennes, 2019
« Julie Robard-Gendre, mémorable Carmen en 2017 à l’opéra de Rennes, campe une Gertrude solennelle et grave, autant Reine que mère, autant altière qu’inquiète face à son fils. Son timbre puissant, allié à sa naturelle élégance, est un atout qu’elle met en avant à chacune de ses interventions. » Laurent Kontzler – Unidivers
« Julie Robard-Gendre, quant à elle, marie une présence souveraine et une sensualité électrique qui résonnent tout particulièrement pour le public rennais qui avait salué sa remarquable Carmen. » Tania Bracq – Forum Opera
« Les couleurs sombres de la voix de Julie Robard-Gendre campent une reine altière, tragique. » Ouest France
Opéra Angers-Nantes, 2019
« Julie Robard-Gendre est une Gertrude majestueuse, tant sur le plan vocal que scénique. » »Laurent Bury – Forum Opéra
« La nantaise Julie Robard-Gendre (remarquée dans son rôle de Carmen à Rennes) campe la mère d’Hamlet, la Reine Gertrude. Sa silhouette longiligne, son port altier lui donne une allure majestueuse qui convient parfaitement au rôle. La puissance de son timbre de mezzo-soprano homogène sur l’ensemble de la tessiture teintée de nuances fauves se déploie avec aisance. Investie dans son jeu d’actrice, elle sait tout aussi bien être royale, cajoleuse, inquiète et elle impressionne particulièrement à l’acte III lors de la confrontation houleuse avec son fils. » Véronique Boudier – Olyrix
« Julie Robard-Gendre, altière Gertrude, aussi proche d’une fée de Lewis Carroll que d’une Lady Macbeth, témoigne d’une homogénéité sans faille, du suraigu aux graves sombres sans poitrinage excessif. » Patrice Henriot – Opéra Magazine
« Les confrontations entre Hamlet et sa mère sont d’une grande violence, et la mezzo Julie Robard-Gendre construit une Reine Gertrude très théâtrale et d’une fascinante complexité, affichant sa volonté de puissance durant les premières scènes, et évoluant progressivement vers un caractère rempli de failles, rongé par la culpabilité. La Reine semble perdue face au miroir implacable que lui renvoie son fils ; l’interprète apporte de terrifiants accents et des graves glaçants à sa réplique « J’ai peur », qu’elle répète de manière obsessionnelle. Cette grande actrice au chant pénétrant était inoubliable dans le rôle travesti du Prince dans Cendrillon de Massenet la saison dernière à Angers Nantes Opéra, et elle vient d’incarner une éblouissante Belle Hélène d’Offenbach, dans une mise en scène de Michel Fau, à l’Opéra de Lausanne. » Christophe Gervot – Fragil
« Le rôle de Gertrude, la mère d’Hamlet, conçu pour un grand mezzo français (du type Margared dans Le Roi d’Ys), est dévolue à la mezzo nantaise Julie Robard–Gendre, maintes fois applaudie sur cette même scène : elle campe de manière très crédible ce personnage de mère amoureuse de son fils, avec une voix d’une belle densité dans le médium, âpre dans le grave, mais également percutante dans le registre aigu, ce qui donne tout son impact à la scène de confrontation avec Hamlet. » Emmanuel Andrieu – Opera Online