Critiques d’Hamlet

Hamlet – rôle-titre

Opéra de Marseille, 2016

« Cette reprise possède d’autres atouts, à commencer par la réunion du meilleur couple d’amoureux possible. […] Lui, HamletJean-François Lapointe, d’une voix à la fois généreuse et nuancée, incarne avec brio toutes les facettes de ce prince résolu et effrayé, anti-héros pourtant héroïque. » Catherine Scholler – Opéra Magazine

« Aux côtés d’Ophélie, Jean-François Lapointe est un Hamlet de premier plan qui rend ce couple tout à fait crédible dans de très beaux duos. Aussi juste vocalement que scéniquement, il laisse ressortir ses doutes jusque dans les inflexions de sa voix qu’il sait assombrir ou rendre plus claire dans une diction toujours parfaite. Très à l’aise, il module sa voix dans une couleur homogène et un timbre profond malgré les changements de tessitures. Jean-François Lapointe est un Hamlet convaincant dont l’allure et la prestance donnent une réelle dimension au rôle. La chanson du vin, qu’il chante, seul devant le rideau baissé, permet d’apprécier le velouté du médium qui ne cède en rien aux aigus assurés sur une belle longueur de souffle. Phrasé et musicalité sont des qualités que l’on retient chez ce baryton québécois qui marquera ce rôle. » Jocelyne De Nicola – GBOpera

« Côté musique les bonheurs sont en revanche nombreux. À commencer par l’excellent baryton canadien Jean-François Lapointe qui campe un Hamlet de tout premier ordre : diction exemplaire, sens du mot, intelligence du phrasé, soin et variété dans les nuances sont à relever. Le chant est puissant et généreux et l’incarnation scénique est particulièrement crédible. Le célèbre air « Ô vin, dissipe la tristesse » est superbement assumé. Son monologue du III « être ou ne pas être » est une merveille de subtilité et de théâtralité. » Sébastien Herbecq – Bachtrack

« Hamlet, justement, qui a les traits d’un Jean-François Lapointe toujours en grande forme. Depuis quelques années, le canadien est exact à tous ses rendez-vous se taillant à tous les coups de larges tranches de succès. En cette fin septembre, il embrasse à nouveau ce rôle d’Hamlet avec détermination. Servi par un physique des plus élégants, entre raison vacillante, passion, inquiétude, haine, il incarne à la perfection le Prince ; être ou ne pas être ? Vocalement, le baryton est impeccable ; une ligne de chant précise et volumineuse, de la souplesse, de la couleur, une diction parfaite : rien à redire. » Michel Egea – Destimed

« Le Hamlet de Jean-François Lapointe est énergique et sincère, et le baryton dose avec subtilité la peinture de l’anti-héros et du prince viril. La voix fait honneur à l’école française, avec des aigus étincelants et une diction irréprochable. » Christian Dalzon – ConcertoNet

« Lui aussi salué par une belle ovation, le baryton québécois Jean-François Lapointe assure avec d’impressionnants des moyens vocaux un Prince d’Elseneur moins pusillanime et plus mature qu’à l’accoutumée. Le chant est beau, l’articulation impeccable. » Patrick Di Maria – La Marseillaise

« Jean-François Lapointe, Hamlet d’exception à l’Opéra de Marseille
Avouons d’emblée que c’est à nouveau un bonheur sans nuage que nous procurent le chant – et le jeu – de Jean-François Lapointe dans le rôle-titre […] Le baryton québecois semble aujourd’hui être sans rival dans ce rôle (son préféré nous a t-il confié lors d’une interview à paraître prochainement dans ces colonnes), et continue d’imposer une incarnation dramatique de haute volée, doublée d’un chant de grande qualité et d’une élocution du français superlative. » Emmanuel Andrieu – Opéra Online

Opéra d’Avignon, 2015

« Dominant le plateau de sa prestance et de son port altier, Jean-François Lapointe, diction superlative, offre un chant d’une perfection à couper le souffle (Chanson à boire) et parvient à traduire superbement la psychologie d’Hamlet, ses états d’âme ondoyants. Impressionnante de naturel et d’aisance, son incarnation fera date dans ce rôle exposé. » Michel Le Naour – Concertclassic

« C’est le chanteur québécois Jean-François Lapointe qui endosse les habits de ce Prince malheureux. Lui qui fut un Pelléas unique il y a quelques années, aujourd’hui aborde Golaud, évolution naturelle de la voix oblige. Demain des enjeux wagnériens se profilent pour lui. Depuis son Hamlet genevois en mars 2006, le timbre s’est métallisé et assombri. La projection est impérieuse, parfois violente, rugueuse. Mais le miracle est dans l’infinie musicalité dont il pare certaines phrases ainsi que la netteté d’une prosodie tutoyant la perfection, tout cela donnant ainsi du personnage un portrait vocal d’une extraordinaire richesse et d’une réelle complexité dramatique. Une belle composition largement acclamée. » Robert Pénavayre – ClassicToulouse

« C’est un écrin de belle tenue dans lequel s’épanouissent des voix de tout premier ordre, à commencer par le Hamlet inquiétant et pourtant agile de JeanFrançois Lapointe : sa diction remarquable, sa projection puissante, la poésie intense de ses interventions et ses qualités de souffle s’allient à un art consommé d’acteur. » Fabrice Malkani – Forum Opéra

« Le baryton québecois Jean-François Lapointe, magnifique Hamlet, semble avoir encore mûri son personnage depuis ses dernières incarnations (nous l’avions entendu dans le rôle à Genève, mais il l’a également interprété à Copenhague ou Trieste) : il n’est pas seulement un chanteur de classe, mais également un « diseur » impeccable, doublé d’un acteur concerné. On ne peut que succomber à la qualité de ce phrasé, de ce style, de cet engagement, qui font merveille dans le grand trio avec Ophélie et Gertrude. Inoubliable à cet égard, l’intensité de la phrase « Allez dans un cloître, Ophélie ! ». » Emmanuel Andrieu – Opera Online

« Et en premier lieu, le rôle-titre, assumé par Jean-François Lapointe. Si Stéphane Degout avait empli de sa présence le héros shakespearien, le baryton québécois en enrichit considérablement la psychologie. Le timbre déploie un admirable nuancier d’affects comme de couleurs, relayé par une belle musicalité. Dès son entrée, une inquiétude point sous ce front noble et affligé. Sans amollir le caractère, il met en évidence la dialectique entre remords et détermination qui meut le personnage tout au long du drame, soulignant ainsi une évolution dynamique de son hésitation archétypale. Le style rivalise avec la plénitude des moyens vocaux: avec une incarnation pétrie d’humanité, l’on tient là assurément l’un des meilleurs Hamlet du moment. » Gilles Charlassier – ConcertoNet



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