Stéphanie d’Oustrac – Press review

Dialogues des Carmélites – Mère Marie

Bayerische Staatsoper, 2023

« Stéphanie d’Oustrac, qu’on voit hélas rarement à Munich, a dans la voix une chaleureuse onctuosité qui ne la prédispose pas nécessairement à la vigoureuse simplicité de Mère Marie, mais elle a assez de sensibilité pour en faire une richesse au service de la complexité du personnage. » Dominique Adrian – ResMusica

Opéra d’Avignon, 2011

« En revanche, la première Mère Marie de Stéphanie d’Oustrac marque les esprits. Avec l’instinct théâtral qu’on lui connaît, la chanteuse saisit d’emblée le caractère de son personnage – fier mais généreux – là où certaines, exagérant le trait, le campe intransigeant. Vocalement, la noblesse d’un chant soucieux de ligne autant que de diction participe à la composition et les impitoyables sauts dans l’aigu frappent juste. » Christophe Rizoud, ForumOpera

« Autre prise de rôle, la mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac (Mère Marie de l’Incarnation) offre un personnage théâtral droit et fier, conscient de son autorité naturelle. Vocalement, elle impose une voix cadrée, soutenue, parfaitement en osmose avec le texte qu’elle tient dans une diction pénétrante. » Jacques Schmidt – ResMusica

 

Armide (Lully) – title part

Opéra de Dijon, 2023

« Stéphanie d’Oustrac s’empare pleinement du rôle-titre dans de cette vision du personnage, humaine trop humaine (au point qu’elle ressemble parfois même ici à l’héroïne esseulée et tragique de La Voix humaine), privée de ses pouvoirs magiques pour d’autant mieux déployer ses pouvoirs scéniques et lyriques. Elle passe sans effort du récitatif mercurien de Lully à l’arioso avec toute la souplesse que lui laisse le chef d’orchestre, Vincent Dumestre. La voix déploie une gamme de couleurs subtiles sur toute la tessiture, et capte d’autant mieux les intentions avec l’attention du public dans cette scénographie qui semble zoomer sur elle. » Mark Everist – Ôlyrix

« Stéphanie d’Oustrac revient à Armide quinze ans après la finaude version Carsen/Christie. Plus tragédienne que jamais, silhouette magnifiée par chacun de ses costumes, elle porte les affects puissants d’un opéra qui ne cesse de bégayer « quel autre bien peut valoir le plaisir de voir ce qu’on aime », « les enchantements les plus doux sont les plus redoutables». Toute en allers/retours entre abandon et méfiance, avec une prenante utilisation du souffle, on retient comme elle confesse, au sort qu’elle fait régulièrement au simple mot « Renaud », l’élan comme le poids de la relation amoureuse, le lot de l’humanité désirante. » Jean-Luc Clairet – ResMusica

« Non seulement la voix de tragédienne s’est affirmée, superbe, mais aussi les charmes de la magicienne sont manifestes. De la nuisette à une robe somptueuse, le plus souvent en combinaison, le public aura pu l’admirer dans toutes les poses. Il faut que Renaud ait été bien demeuré pour ne pas y succomber… Dans ce rôle écrasant, elle sera le seul personnage à nous émouvoir par la force de son chant et de son jeu. Les autres ne sont que des figurants, des faire-valoir. Elle seule est humaine, malgré ses pouvoirs supposés et sa connivence avec les esprits infernaux. Après la fougue et la rage, l’amour gagne. Particulièrement dans les dernières scènes, elle se montre frémissante, tendre, pitoyable et forte, pathétique. Tous ses airs et récitatifs sont un égal bonheur : la voix est ample, sonore et colorée, les accents justes, la prosodie impeccable : elle est Armide. Son ultime air « Le perfide Renaud me fuit » atteint au sublime. » Yvan Beuvard – Forum Opéra

« Stéphanie d’Oustrac tenait ce même rôle pour William Christie et Robert Carsen au Théâtre des Champs-Élysées en 2008. Elle a encore gagné en intensité. « Enfin il est en ma puissance » est une leçon de déclamation et d’analyse psychologique, permettant au passage de donner du sens à des éclats parfois métalliques. Elle restera une immense Armide, avec les vétéranes Rachel Yakar, Guillemette Laurens et Véronique Gens. » Vincent Borel – ConcertClassic

Iphigénie en Aulide – Clytemnestre

Cité de la Musique et de la danse (Soissons), Théâtre des Champs-Élysées (Paris), 2022

« En Clytemnestre, Stéphanie d’Oustrac allie maturité de l’incarnation et timbre juvénile. Sa voix sémillante et volcanique s’appuie sur une grande sincérité dans l’incarnation théâtrale.  » Damien Dutilleul – Olyrix

« Tragédienne chevronnée, Stéphanie d’Oustrac (Clytemnestre), sauvage et altière, impose une ligne de chant très contrôlée. Magnifique ! » Bénédicte Palaux Simonnet – Crescendo Magazine

« Sauf erreur, Stéphanie d’Oustrac n’a pas souvent été sollicitée pour ce genre d’entreprise, mais elle trouve en Clytemnestre un rôle parfaitement à sa mesure, avec une tessiture confortable où elle peut faire valoir une présence appréciable. » Laurent Bury – Concert Classic

« ClytemnestreStéphanie d’Oustrac, timbre affirmé, puissance charismatique personnalité à l’avenant » Pierre-Damien Houville – Muse Baroque

« La mezzo-soprano avance en densité phénoménale dans laquelle on lirait presque les autres facettes de Clytemnestre – comme sa relation à Électre et Oreste, invisible dans cet opéra. Le portrait est celui d’une femme qui a été et qui sera, d’un poids du destin à l’engrenage fatal. Dans la pureté colorée ou la complexité marbrée, les formules magiques de son souffle gagnent à tous les coups pour livrer une coupe d’élixir au poison irradiant. » Thibault Vicq – Opera Online

« Quant à la soprano Stéphanie d’Oustrac, elle incarne à merveille une Clytemnestre intraitable et bouleversée par le possible destin tragique de sa fille ; son chant exprime magnifiquement sa colère et son inquiétude. » Marc Portehaut – Classicagenda

 

La Voix humaine – Elle

Glyndebourne Festival, 2022

« Dressed in a black négligée and long khaki overcoat, which is in keeping with the original libretto, Stéphanie d’Oustrac gives a deeply emotive and very physical performance as the woman. She often lies or sits in a huddled wreck (which again the man would never know) and her delivery is passionate enough to generate a compelling piece of drama, yet still subtle and varied enough to remain believable and interesting throughout. Her voice itself is highly secure, meaning it can paradoxically capture frailty in all its forms, and every alteration in shade is met with appropriate variations in the level of vibrancy and range of nuances that she brings to her sound. Particularly engaging are those climaxes when her voice opens out to its fullest. Here, the sound is shockingly compelling as the technique that underlies everything she sings is never sacrificed for a second. The fact that she meets all of these passionate moments so well when they do not all take place in the same part of the register is also noteworthy (…) There is excellent support from, among others, Christophe Gay as Presto, François Piolino as Lacouf, Loïc Félix as The Parisian Journalist and James Way as The Son.  » Sam Smith – MusicOMH

« Part of the power of the piece is hearing only one side of Elle’s conversation, allowing the audience to fill in its own blanks. Stéphanie d’Oustrac certainly deserved the ovation she received when the lights went down. » Gerald Malone – Reaction

« As the sole performer on-stage in La Voix Humaine, the French soprano Stéphanie d’Oustrac, who was the grand-niece of Poulenc himself, had a lot to do and did it brilliantly. Her role was that of a suicidal woman, referred to only as « Elle » (She) accompanied only by a telephone which increases her despair with crossed lines interfering with her attempts to talk to her ex-fiancé. The role is packed with emotion which d’Oustrac conveyed in excellent anguished style with a beautiful voice. » William Hartston – Express.co.uk

« Stéphanie d’Oustrac se mesure aux différentes pratiques vocales requises : récitatif, arioso, éclats lyriques fragmentaires et exercices d’effondrement vocal qui atteignent presque, mais pas tout à fait, la parole. […] Son « Je t’aime » final, écrit « pianissimo dans un souffle », capte pleinement l’attention du public. La beauté de la voix, réelle, reste transitoire dans une partition ne laissant que peu d’opportunités de soutenir une ligne. Seule en scène durant 40 minutes, elle livre un superbe jeu scénique dans une performance émotionnellement éprouvante. » Mark Everist – Olyrix

« In La Voix Humaine, Stéphanie d’Oustrac played Elle, spilling her heart out into a telephone on a predominantly black stage, with a voice dredged in pain, at times rasping, at others lyrical. » Fiona Maddocks – The Guardian

 

La Périchole – Rôle titre

Opéra Comique, 2022

« Elle c’est une Stéphanie d’Oustrac qui a du « t’ça » comme une Suzy Delair, drôle, coquette, sensuelle, mezzo piquant qui mène ces messieurs par le bout du nez. » François Laurent – Diapasonmag

«  Stéphanie d’Oustrac enfin est une Périchole grand format aux graves magnifiques, à la projection souveraine et à la prononciation limpide […]. » Guillaume Saintagne – Forum Opéra

« […] La chanteuse parvient à parer chaque phrase d’une intention précise et module avec subtilité ses interventions, rendant la scène de la lettre ou celle de la prison particulièrement émouvantes de justesse. La puissance de sa projection, de plus, lui permet d’asseoir une autorité bienvenue lors de la scène de cour et après que Piquillo l’a humiliée, sans que jamais la voix ne perde de son homogénéité ni de sa générosité […]. » GMA – Olyrix

« Stéphanie d’Oustrac, tout en éclat et rayonnement vocal, en énergie sanguine, en humeur malicieuse, fait une Périchole à laquelle elle donne également des airs bohèmes et de irrépressibleliberté. Son personnage a l’âme d’une artiste saltimbanque et survoltée. » Christophe Candoni – Scene Web 

« Parmi eux, Stéphanie d’Oustrac (La Périchole), Philippe Talbot (Paquillo) et Tassis Christoyannis (le Vice-Roi), trois habitués de la salle Favart, forment un trio émouvant, drôle et touchant. Le timbre intense et chaud de la cantatrice — récemment distinguée dans le rôle de Carmen à Tokyo, Strasbourg, Mulhouse et Bruxelles et de Mignon à Liège —, convient à merveille à La Périchole, une femme d’un caractère aussi fort que ses précédentes héroïnes. » Victoria Okada – Toute La Culture 

« Stéphanie d’Oustrac incarne une Périchole de haute volée, avec une distinction de tragédienne. Elle chante admirablement tout en restant parfaitement intelligible (son air de la griserie est bien équilibré), avec une élégance qui étonne toujours chez cette chanteuse que l’on connaît plutôt dans un répertoire sérieux. » Alain Attyasse – ResMusica

 

Werther – Charlotte

Opéra de Monte-Carlo, 2022

« Du « Sturm und Drang » goethéen, Stéphanie d’Oustrac se fait le vecteur, en prenant tous les risques de cette esthétique. Sa gestuelle, son sens de l’évolution scénique confèrent un relief saisissant à sa Charlotte. » Patrice Henriot – Opéra Magazine

Opéra national de Lorraine, 2018

« Pour sa prise de rôle de Charlotte, Stéphanie d’Oustrac franchit une nouvelle étape dans sa carrière. On connaît son tempérament et son aisance scénique. Elle donne au personnage de Charlotte une authenticité parfaite, passant de l’incarnation de la jeune fille active et toute dévouée à sa famille à la femme amoureuse et passionnée avec aisance. Sa voix de mezzo large, puissante, chaleureuse et conduite avec une rare pertinence lui permet de franchir voire dépasser les écueils de l’acte 3 avec ces airs successifs si périlleux, la lecture de la lettre de Werther et le “Va, laisse couler tes larmes” qu’elle adresse à sa soeur Sophie. L’aigu surprend par sa plénitude, sa palette vocale étendue rendant pleinement justice à la partie lourde et épineuse du rôle de Charlotte conçue par Jules Massenet. » José Pons – Ôlyrix

« Belle prise de rôle, comme pour Stéphanie d’Oustrac, modèle de déclamation et de style français, le vrai mezzo qu’on attend, au médium et au graves charnus, à l’aigu facile. Une Charlotte jeune, peu à peu brisée par la passion refoulée, qui jamais, néanmoins, ne force le trait en lorgnant vers Dalila»
Didier Van Moere – Diapason

« Nul besoin de faire durer le suspens sur la réussite éclatante de cette prise de rôle. La mezzo-soprano, qui nous a maintenant habitué à son talent de comédienne et de tragédienne au fil des rôles, renouvelle ici l’expérience en proposant une Charlotte de premier ordre. Scéniquement, elle passe de la joie, l’insouciance et la légèreté au sentiment de devoir, puis aux affres de l’amour qu’elle combat sans forcément se l’avouer avant de sombrer dans l’acceptation de sentiments qui vont contre sa raison, et jusqu’au désespoir à la mort de Werther. Vocalement, la cantatrice donne ici l’impression d’une promenade de santé tant l’évidence de la partition semble fait pour cette voix qui emporte avec elle les difficultés de la partition. Stéphanie d’Oustrac semble ici tellement à l’aise que l’on a l’impression – l’impression seulement – que l’exercice est des plus faciles. On s’étonne donc d’autant plus qu’il ait fallu attendre si longtemps pour qu’on lui propose ce rôle de Charlotte, et l’on se ravit d’avance à l’idée de l’entendre à nouveau. » Elodie Martinez – Opéra Online

« Pour Stéphanie d’Oustrac, Charlotte est une prise de rôle. Son timbre ambré, son aisance dans l’aigu y sont idéaux. Mais c’est surtout par la puissance de l’incarnation, par l’intensité vécue des sentiments allant crescendo, par ses talents maintes fois confirmés de tragédienne qu’elle emporte définitivement la partie. « L’Air des lettres » fait magiquement succéder les émotions, sa prière à Dieu est d’une intensité sidérante et l’on n’est pas prêt d’oublier le « Je t’aime » extatique et surnaturel qu’elle avoue à Werther mourant. » Michel Thomé – Resmusica

« L’évolution du personnage, superbement incarné de voix comme de jeu par Stéphanie d’Oustrac, sera sensible d’acte en acte. » Gérard Condé – Avant-Scène Opéra

« La représentation est (…)  littéralement portée jusqu’à l’incandescence par ses deux interprètes principaux. Première Charlotte pour Stéphanie d’Oustrac : prise de rôle à enjeu pour toute mezzo-soprano, a fortiori française. Plein succès dès la première. Si le premier acte la voit encore quelque peu sur ses gardes, ce que justifie l’évolution du personnage de la jeune bourgeoise bien élevée vers l’amoureuse passionnée, elle se libère à mesure qu’elle se rend compte que sa voir répond à ses intentions. Son mezzo est charnu mais pas épais, le nombre ni trop sombre ni trop clair, la sensualité va de pair avec la dignité, les élans romantiques échappent à l’emphase grâce à la discipline classique. Ajoutez une présence habitée, et vous aurez une idée de ce que veut dire incarner un rôle. » Christian Merlin – Le Figaro

« S’il faut savoir gré aux librettistes de Massenet d’avoir donné un rôle, un corps et surtout une voix à Charlotte, que le roman épistolaire de Goethe ne fait apparaître qu’à travers les lettres du jeune héros, il appartient à Stéphanie d’Oustrac d’incarner ce personnage avec brio : quel délice ce mezzo-soprano, jamais pris en défaut, corsé et scintillant d’harmoniques, quel plaisir de la voir évoluer sur scène, dans l’extase comme dans la douleur. C’est le troisième acte qui la révèle pleinement, y compris son expressivité d’actrice, d’abord dans le touchant face-à face-avec sa soeur Sophie, puis dans ses duos d’amour déchirants avec l’homme auquel elle a commencé par se refuser. »
Beate Langenbruch – Bachtrack

« En Charlotte, Stéphanie d’Oustrac fait la démonstration de son instinct dramatique, équilibrant avec naturel la retenue de l’épouse et les remords de la femme, dans une belle alchimie entre l’intelligibilité du texte et le dessin de la ligne vocale. » Gilles Charlassier – Toute la culture

« La mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac éblouissante dans Werther à l’Opéra de Nancy.
(…) La distribution est de grande qualité, surtout les trois principaux personnages, Werther, Charlotte et Sophie. Pour sa prise de rôle, Stéphanie d’Oustrac campe une Charlotte sensuelle à la voix de velours, d’une tenue et d’une texture onctueuse. » Bruno Serrou – La Croix

« Tout concentre l’attention sur Werther et Charlotte. (…) Mais la palme revient à Stéphanie d’Oustrac, une soprano issue pourtant de l’univers baroque et qui offre à Charlotte tous les accents d’un romantisme parfaitement incarné. Une voix généreuse qui traduit bien cette lutte entre amour et devoir. »
Didier Hemardinquer – L’Est Républicain

« Stéphanie d’Oustrac démontre une fois de plus son art de chanteuse et d’actrice dans une magnifique Charlotte.
(…) (Stéphanie d’Oustrac) domine le plateau de sa superbe voix, chaude et corsée, très homogène – aigus somptueux, graves poitrinés sans excès. L’art avec lequel elle lance le « Ah ! » après l’aveu de Werther (attaque très nette puis diminuendo parfaitement exécuté) est absolument saisissant. Une prise de rôle magistrale de la part d’une chanteuse qui se révèle une fois de plus une actrice de premier plan. »
Pierre-Emmanuel Lephay – Altamusica

« On ne pourrait s’y précipiter que pour elle : timbre de velours et de soie, mots frémissants et port de tragédienne, Stéphanie d’Oustrac laisse couler les larmes de Charlotte pour la première fois – et certainement pas la dernière. » Diapason magazine

« La prise de rôle qu’effectue Stéphanie d’Oustrac renouvelle étonnamment le regard. L’allure juvénile, l’entrée mutine, mais attentionnée, investie dans sa mission d’éducation, puis bouleversée au retour du bal, tout ceci confère aux premières scènes l’agent d’une création. La voix, homogène sur toute l’étendue, projetée et colorée selon les exigences de l progression dramatique en une déclamation exemplaire, donne à penser que cette prise de rôle fera date. » Patrice Henriot – Opéra Magazine

 

Anna Bolena – Giovanna Seymour

Grand Théâtre de Genève, 2021

« Stéphanie d’Oustrac interprète Jeanne Seymour. La chanteuse française, qui a profondément marqué le chant baroque depuis le début des années 2000, et qui a depuis quelques années ouvert son répertoire aux rôles de l’opéra romantique français (Charlotte, Carmen ou Cassandre notamment), fait ici une prise de rôle et aussi, pourrait-on dire, une « prise de répertoire », puisque c’est la première fois qu’elle aborde un ouvrage belcantiste du XIXe siècle. Sa superbe présence scénique, son maintien de tragédienne, confèrent au rôle une grande puissance. […] L’expressivité de la phrase, précisément ciselée, ne vient jamais entamer un legato de la plus belle tenue. » Clément Mariage – Forum Opéra

« Stephanie d’Oustrac s’en tire haut la main, montrant dans ses deux airs l’homogénéité de sa voix dans les différents registres et sa capacité de modulation (jusqu’à une messa di voce impeccable comme dans son « Per questa fiamma ») » Romain Daroles – Bachtrack

« Stéphanie d’Oustrac vient du baroque, et cela s’entend. Elle s’accomode bien de la direction d’un Montanari qui vient du même univers, la voix est très contrôlée, assez homogène, avec des aigus bien maîtrisés et un timbre chaleureux. […] Elle s’est tirée avec les honneurs de la grande scène avec Anna et de celle avec Enrico. Ce contrôle vocal et son contrôle de la ligne lui donnent une intensité qui pose le personnage, et une esquisse de style belcantiste, plutôt personnel, que son aisance scénique bien connue accompagne. [..] Il y a là des possibilités qui s’ouvrent pour elle : elles sont rares, les chanteuses qui ainsi s’installent dans un style. » Guy Cherqui – Wanderersite

« La mezzo française prend progressivement ses marques dans un répertoire nouveau pour elle et restitue avec intelligence la complexité du personnage, perceptible dans les inflexions de l’émission et d’un chant attentif au verbe. » Gilles Charlassier –  Toute La Culture

 

Carmen – Title Role

Opéra National du Rhin (Strasbourg), 2021

« Stéphanie d’Oustrac possède les moyens et le tempérament de Carmen. Depuis sa prise de rôle, sa voix a gagné en profondeur, la formidable comédienne a fouillé son personnage pour se l’approprier dans sa totalité. Elle s’impose vocalement et dramatiquement dès son apparition. Evidemment, ses airs et duos sont servis avec une rare maîtrise, son engagement, sa sincérité concourent à l’émotion, qui ira croissant jusqu’à son sacrifice, orgueilleux et digne. Une très grande Carmen. » Yvan Beuvard – Forum Opéra

« Stéphanie D’Oustrac, créatrice du rôle il y a 11 ans, prima donna assoluta, est en pleine possession de ses talents. Sa Carmen est d’une tonicité pétillante, d’une insolence charnue. Elle incarne le personnage, tragique, avec un tel panache, un tel brio (une vivacité dans l’esprit et dans le corps) que nous en oublions presque, qu’à la fin, elle meurt. Impeccable et implacable dans airs et dialogues, elle surprend même par sa capacité à jouer les castagnettes pendant qu’elle chante et qu’elle danse. Sa performance est si intense et remarquable qu’elle nous met dans l’incompréhension : comment Don José a pu lui dire non à un moment dans l’acte 2 ? » Sabino Pena Arcia – Classic News

« Cette production […] voit briller Stéphanie d’Oustrac dans le rôle-titre. La mezzo-soprano, qui a fait de ce personnage un cheval de bataille, affiche une impressionnante liberté vocale, comme son Habanera mesurée mais si prenante, en même temps qu’une affirmation scénique insolente. Quand elle ne chante pas, elle est facilement identifiable entre toutes les ouvrières avec ses longs cheveux frisés, elle qui parcourt la scène dans tous les sens. Elle donne ainsi à entendre une Carmen déchaînée, avec une étonnante filiation avec Arletty dans sa manière de déclamer les dialogues, sur un ton désinvolte et moqueur, et une projection parfaite, une voix musclée mais sensuelle : en somme, une Carmen idéale ! » Augustin Javel – Bachtrack

«  [Stéphanie d’Oustrac] est mémorable de vérité et de crédibilité. A rebours des séductrices immorales qui ont contribué au XIXe siècle au caractère sulfureux de l’œuvre, elle est sans outrance une femme moderne, libre de ses choix et qui affirme son émancipation. Son charisme sur scène, sa clarté de prononciation, sa réactivité au texte emportent définitivement l’adhésion. » Michel Thomé – Res Musica

« En ce soir de Première, c’est Stéphanie d’Oustrac que nous avons retrouvée dans ce rôle-titre qu’elle connaît parfaitement pour l’avoir déjà interprété à de multiples reprises […]. Et telle une robe de grand couturier faite sur-mesure, elle se glisse dans la peau de l’héroïne comme si elle avait été créée pour elle. La maîtrise est totale, du bout des ongles jusqu’au moindre silence de la partitions, bien au-delà des notes : l’interprète et le personnage ne font plus qu’une dès la première apparition. Il y a ici chez la bohémienne une aspiration à la liberté flagrante, mais aussi un charme – véritable écho à son nom – qui va par-delà la simple sensualité : Carmen a quelque chose d’envoûtant, de presque magique, comme lorsque la fleur tombe du « ciel » pour se planter dans le sol – et en plein cœur – à sa seule volonté. La voix est à l’aise dans cette partition qui semble n’avoir plus de secret pour la mezzo-soprano. A la fois énergique et entière, fidèle avant tout à elle-même, cette Carmen refuse la demi-mesure pour notre plus grand plaisir, dans un naturel confondant, loin de toute vulgarité, et dans une prononciation exemplaire. L’héroïne est ici plus que jamais actuelle, et l’on apprécie que cette atemporalité du personnage ne soit pas soulignée lourdement par la mise en scène. D’autant plus quand la cantatrice qui l’interprète le fait avec autant de talent. » Elodie Martinez – Opera Online

« A Lille, Stéphanie d’Oustrac débutait dans le rôle de Carmen, qu’elle a eu l’occasion d’approfondir ensuite, et qu’elle compose à présent avec une gouaille, un sens du déhanchement et de l’œillade bravache définitivement ravageurs, mais sans jamais trop en faire. Un indiscutable « chien » scénique. » Laurent Barthel – Opéra Magazine

Festival d’Aix en Provence, 2017

« De timbre, velouté, comme de projection, naturellement chaude, de chic, enfin – y compris quand Tcherniakov se moque de Carmen, de ses déhanchements, roulements d’épaules, et jetés de tignasse ! -, Stéphanie d’Oustrac n’est pas moins sensationnelle, s’amusant, d’abord canaille, de l’illusion qu’elle improvise, avant de se jeter, si puissamment artiste, dans l’impérieuse réalité du drame. » Mehdi Mahdavi – Opéra Magazine

« Le plateau est dominé par la performance de Stéphanie d’Oustrac, donc le velours capiteux offre à Carmen une palette vocale de premier plan, doublé par un jeu d’actrice hors pair. » David Verdier – Alta Musica 

« What makes this unusual production work however is the masterful vocal interpretation of French mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac, who is fabulous in the title role » 

« Successone anche per Stéphanie d’Oustrac, questa Carmen non Carmen, che si lancia nell’impresa con grande fervore, con fraseggio estremamente dettagliato, grande varietà di toni e presenza scenica perfetta secondo quanto richiesto da Tcherniakov. Lo strumento risponde bene, con alcuni momenti di coinvolgente originalità. » Silvano Capecchi – Opera Click

« Stéphanie d’Oustrac, gave a splendidly thoughtful portrayal – or whatever we wish in this context to call it. Expectations subverted, she could present a woman who did not always know what to do for the best, and yet tried to do so, a woman with agency of her own, agency that was yet hemmed in by powerful forces from without. Sung with an elegance to offset and yet also to complement Fabiano’s passion, this was a performance to make one think just as much as his – provided one permitted oneself to do so. » Mark Berry – Seen and Heard

« La distribution vocale est de haut vol. Elle est emmenée par Stéphanie d’Oustrac, Carmen élégante et raffinée, un brin réservée, émouvante et drôle à la fois, à la diction parfaite, au timbre sensuel et à la musicalité jamais prise en défaut, capable de belles nuances, notamment dans la Séguedille. » Claudio Poloni – ConcertoNet

« Stéphanie d’Oustrac campe une Carmen en tous points exceptionnelle, par la voix, puissante, juste, très colorée, magnifiquement posée et projetée, avec une personnalité scénique notable, qui n’a rien de la bohémienne évidemment, mais montrant du personnage une fragilité qu’on ne lui connaît pas habituellement. Débarrassée des oripeaux ibériques, débarrassée de la centralité du rôle puisqu’elle est ici une sorte d’objet de fixation pour Don José presque toujours en scène, d’objet manipulé par la direction de la clinique : elle gagne en humanité ce qu’elle perd en caricature. Magnifique. » Guy Cherqui – Wanderer 

« Enfin, Stéphanie d’Oustrac s’investit entièrement dans ce rôle inconfortable de Carmen qui n’est pas Carmen, passant du parler au chanter avec naturel, ne tombant pas dans le piège d’une projection trop forte, donnant vie au personnage de Carmen par à-coups, passant du rôle de passionnée maîtresse de son destin à celui de la femme mystérieuse captive de l’expérience qu’elle ne souhaite pas mener jusqu’au bout. » Elodie Martinez  – TouteLaCulture.com

« Il faut dire combien l’esprit de Carmen, sa charge passionnelle et sa vivacité de ton et de coloris sont ici conservés – mieux : sublimés. (…) Charisme, tempérament, jeu et chant également superlatifs, Stéphanie d’Oustrac fait oublier que la focale de Tcherniakov s’est déplacée en mettant José au premier plan : sa Carmen irradie d’une séduction féline et subtile, sait l’auto-parodie comme l’engagement fiévreux et déploie des trésors de musicalité ; le chant généreux se dessine en traits racés, les accents vibrent sans jamais exposer les coulisses (indécelables changements de registre, y compris dans les grands intervalles et portamenti), et par là-dessus se pose une diction anthologique. Les vraies grandes attirent la caméra parfois même en dépit du réalisateur… » Chantal Cazaux –  L’Avant-Scène Opéra

« Pour cette prise de rôle convaincante, le traitement de l’héroïne par Stéphanie d’Oustrac est bien différent de ses prédécesseurs. Sauvage et féline, séductrice et mystérieuse, Carmen n’est plus une femme si dangereuse ni autant manipulatrice : elle est simplement portée par la situation. Estimant « aller trop loin », elle apparaît même dépassée par son propre jeu, sa moralité reprenant le dessus alors que la bohémienne n’aurait pas eu autant de compassion. La mezzo révèle une vivacité, une séduction et une spontanéité dignes de Carmen, mais aussi un sens de la dérision manifeste, notamment dans une habanera caricaturale probante. » Charlotte Saulneron-Saadou – Res Musica

« Stéphanie d’Oustrac signe une magnifique Carmen, vocalement épanouie, pleine de style, de chien, sans une once d’hystérie, à côté d’un Don José dont le chant n’égale pas hélas le total engagement scénique, tandis qu’Elsa Dreisig aborde Micaëla avec une grande justesse de sentiment » Alain Cochard – Concertclassic.com 

« (…) la formidable Stéphanie d’Oustrac, timbre sensuel mais qui sait se faire ambre ou braise, diction d’une rare clarté, intelligence dramatique rare, sachant épouser toutes les variétés du jeu de rôle qu’on lui assigne, de la fofolle caricaturale de la habañera à la subtile et presque inquiétante séductrice de la séguedille, jusqu’au feu de la scène finale. C’est elle la gagnante de ce jeu ! » Alain Duault – Opera Online

« Carmen est la mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac, une ancienne artiste de l’Académie d’Aix-en-Provence. Elle « déboule » sur scène, en combinaison bleue, près du corps, auréolée d’une crinière indomptable. Splendide de présence et de sincérité scéniques, elle fait rouler et se dérouler son épaisse chevelure, ses épaules et hanches fines. Elle sur-joue avec humour d’une fleur rouge qu’elle n’arrive pas à fixer, tout comme son destin. Comme le fera Don José, incapable de l’attacher avec sa cravate : liberté d’éros plus que libertinage érotique. Elle est également ovationnée par le public, non comme bête de scène, mais pour le don qu’elle lui fait de son être au monde de femme libre. Elle s’approprie pleinement la matière vocale du rôle avec des modulations naturelles de timbre, accordant aux voyelles des mots, des couleurs étranges ou familières. » Florence Lethurgez – Olyrix

« French diva Stéphanie d’Oustrac moved through Tcherniakov’s paces balancing a number of personalities, living not only the realities of Bizet’s vocal heroine and Merimée’s cold gypsy but also the delicacies, fears and sympathies of a real woman, and at the same time the detached professionalism of Tcherniakov’s illusive metaphor. The extent of these changing emotions were exponentially explored, her persona and her voice able to find always another elaboration, another level of feeling, another release of spirit. » Michael Milenski – Opera Today

« Michael Fabiano’s Don José is a powder keg, barely contained aggression in every gesture; Stéphanie d’Oustrac’s Carmen starts out effervescent but changes as she realises that the game has gone too far. (…) D’Oustrac is also remarkable, consummately controlled, utterly compelling. » Shirley Apthorp –  Financial Times

« The excellent cast was led by Stéphanie d’Oustrac, playful and light as Carmen, never vulgar, reserving hefty chest notes for her final confrontation with Fabiano’s José. Her Seguidilla was dangerously seductive especially when sung under apparent police raid conditions. » Mark Pullinger – Bach Track

« Stéphanie d’Oustrac est stupéfiante en comédienne qui joue à être Carmen : d’abord délibérément caricaturale, avec une habanéra hilarante où elle multiplie déhanchements et effets de chevelure comme plus personne ne les oserait dans ce rôle, elle est bientôt accablée par ce « José » qui ne veut pas comprendre que sa thérapie est terminée. » Laurent Bury – Forum Opera

« Le casting est un régal, du rôle-titre merveilleusement défendu par Stéphanie d’Oustrac, Carmen admirable que l’on pousse à jouer d’abord un personnage caricatural (ses déhanchements excessifs et par là même hilarants dans son entrée sur la Habanera), avant de se prendre réellement au jeu, puis de vouloir l’abandonner. » Jean-François Lattarico – classiquenews.com

Glyndebourne, 2015

« Sultry, fiery, coquettish: Stéphanie d’Oustrac’s Carmen at Glyndebourne has it all. (…)“The very incarnation of vice” was how one critic described Célestine Galli-Marié’s Carmen at the opera’s 1875 Opéra Comique première. That description could equally be applied to Stéphanie d’Oustrac in Glyndebourne’s revival of David McVicar’s terrific production. Sultry, fiery, coquettish: a mezzo singing Carmen needs to have all these qualities and d’Oustrac scored on each and every point. From her teasing, orange-peeling habanera to her haughty tossing away of Don José’s ring in the finale, this was a compelling reading of the role. Vocally, d’Oustrac was also terrific. Hers is not a huge voice, yet she didn’t force her singing… and nor did she need to in a house this size, so close in capacity to the Opéra Comique itself. In the opening acts, d’Oustrac’s Carmen mesmerised and beguiled, whether gently pulling against the habanera’s pulse, or her defiant taunting of Zuniga. Her portrayal was shot through with comic deftness, but there was dark intensity too: a devastating Card Scene and a crackling final confrontation with José. Her superb French diction understandably outshone her colleagues’ by some distance (…) I cannot imagine many better productions of Bizet’s opera than McVicar’s and if I ever hear a Carmen as seductive as Stéphanie d’Oustrac’s again, I’ll be a very lucky man indeed. » Mark Pullinger, Bachtrack

« At the epicentre, Stéphanie D’Oustrac’s Carmen combines dignity, intelligence and knowing sexual allure; vocally, she paces her interpretation skilfully, leaving plenty in reserve for the tragic finale, where she and Czech tenor Pavel Cernoch, as Don José , strike sparks off each other in their fatal battle of wills. » George Hall, The Guardian

« Stéphanie d’Oustrac aurait motivé cette reprise que l’on n’en serait pas étonné tant son interprétation de Carmen se suffit à elle-même. A Lille déjà en 2010, sa prise de rôle faisait figure d’événement. La gitane de Bizet, débarrassée d’un folklore de pacotille, s’offrait une nouvelle jeunesse. La production de Glyndebourne renoue au contraire avec une certaine tradition, ne serait-ce que par la fidélité au livret, la multiplication des décors – un par acte – et une débauche de costumes conformes à l’imagerie populaire. Mais le travail sur le mouvement, chorégraphique, évite que le spectacle ne sombre dans la convention et Stéphanie d’Oustrac s’emploie à ragaillardir un propos trop souvent éculé à force d’œillades appuyées. La comédienne, souple comme une liane, revêt avec le naturel qu’on lui connaît l’inévitable panoplie gipsy ; la tragédienne – formée à l’école baroque – trouve exactement le ton qu’il convient de donner à chaque réplique. Clarté de la voix quand trop de mezzo-sopranos imprègnent le rôle d’un empois dramatique, clarté de la diction que le choix de la version originale – alternant dialogues parlés et chantés – rend encore plus indispensable, clarté d’une composition riche en couleurs mais avare de chichis : Carmen est ici ce corps et cet esprit libres dont la liberté, ensorcelante, se présente comme un défi, aux hommes, à la morale, au conformisme. Qu’elle sorte de scène et la tension retombe. » Christophe Rizoud, ForumOpera

« Sans chauvinisme aucun, disons d’emblée que la mezzo française Stéphanie D’Oustrac est la plus plausible des Carmen. Elle possède l’allure et surtout la voix de ce personnage mythique. Sa composition est admirable de bout en bout, tant par sa sensualité raffinée que par sa vérité foncière. Voilà certainement l’une des plus ardentes gitanes que l’on puisse voir et entendre aujourd’hui. Et celle, déjà, dont les qualités d’élocution retrouvent un idéal trop souvent bafoué. » Emmanuel Andrieu, Opera Online

« David McVicar’s 2002 staging of Carmen makes a welcome return to the Festival, with the superlative French mezzo soprano Stephanie d’Oustrac in the title role.  Her Carmen is dangerously feral, with a mocking allure as she plays one man off against another. » Clare Colvin, Express

« As Carmen, the French mezzosoprano Stéphanie d’Oustrac is wonderfully seductive. The lower range of her voice is gloriously sultry. In contrast to Gringyte’s Carmen at ENO, d’Oustrac‘s version is imperious and self-assured, without any tarty overtones. » William Hartston, Express

« Stephanie D’Oustrac is absolutely winning in this title-role, her sultry confidence only waning in her tragic Act III aria, as the cards reveal her impending death. » Edward Bhesania, The Stage

« There was nothing token about Stéphanie d’Oustrac’s Carmen, either; those who experienced her Concepción in the 2012 L’Heure Espagnole will not have been disappointed by her sultry, flamboyant character portrayal and her vibrant, passionate, smoky-toned singing. Her French diction is as crisp and exact as you’d expect from a native speaker, and she succeeds in making you see the fascination exerted by her character, even if you cannot exactly admire it. » Melanie Eskenazi, Music OMH

« French mezzo Stéphanie D’Oustrac is something else again. No mantilla’d vamp but a manipulative and tactile young woman, she uses the aura of innocence to draw men into her orbit then twists or sticks them with gleeful abandon – truly the “effrontée” (impudent girl) of Mérimée’s novella. Vocally, d’Oustrac projects with greater power than I’d anticipated and her seductive timbre carries above the LPO with no trace of forcing or coarsening. » Mark Valencia, What’s On Stage

Opéra National de Lille, 2010

« Une Carmen est née ce 11 mai 2010 sur la scène de l’Opéra de Lille : la mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac (35 ans), que l’on avait plutôt l’habitude d’entendre dans des rôles d’opéras baroques, a stupéfié par la force et le rayonnement de son incarnation dans le rôle fétiche de l’héroïne de Bizet, faisant du coup pâlir le souvenir de bien de ses illustres devancières. Posséder une plastique de rêve (ce qui est le cas) ne suffit pas, ce d’autant que Stéphanie d’Oustrac n’a pas donné dans l’habituelle panoplie du “si je t’aime, prends garde à toi”, jupes retroussées et corsage aguicheur. La voix, magnifiquement projetée, est celle d’une femme libre de ses choix amoureux comme de sa vocalité sensible, ciselée et sensuelle. C’est une femme qui gagne sa vie, que ce soit dans la fabrique de cigares d’où elle se fait licencier pour faute grave (blessant à coups de couteau la Manuelita) ou reconvertie en contrebandière. » Marie-Aude Roux, Le Monde

« Evénement donc et avènement de la Carmen de Stéphanie d’Oustrac autour de laquelle cette production ne peut qu’avoir été imaginée tant elle correspond à son tempérament, tant la mise en scène intègre sa personnalité dans le moindre de ses partis-pris. Jeune, naturelle, spontanée, vraie. On sait la typologie vocale de Carmen indéfinie. Mezzo-sopranos comme sopranos peuvent l’interpréter car l’ambitus est raisonnable et l’essentiel du rôle écrit dans le registre central. Un profil qui correspond exactement à celui de Stéphanie d’Oustrac, voix claire dont la longueur n’est pas la première des caractéristiques. L’aigu touche là à ses limites, les graves aussi sans être pour autant poitrinés si ce n’est à des fins expressives et qu’en de rares occasions. Chaque mot est pensé, chaque intonation vécue. La recherche constante de couleurs ne repose jamais sur l’utilisation d’effets discutables. Aucune facilité ou trivialité ne vient gâter la fraicheur de cette première incarnation, marquée aussi – et peut-être d’abord – par l’excellence de l’élocution, l’écueil, avec celui de la vulgarité, contre lequel butent le plus souvent les interprètes de Carmen. » Christophe Rizoud, ForumOpera

« Pour défendre un tel propos théâtral, il fallait des interprètes totalement investis. En prise de rôle, Stéphanie d’Oustrac campe une cigarière d’une droiture absolue, jamais outrée, toujours respectueuse du mot et de la note. Si la voix s’est enrichie d’une rondeur nouvelle, cet oiseau rebelle devra, pour s’épanouir, gagner en souplesse et en liberté. Mais saluons bien bas cette première fois qui est déjà un accomplissement. » Emmanuel Dupuy, Diapason

« Caricatural : qui oserait qualifier de la sorte la Carmen de Stéphanie d’Oustrac qui l’incarne avec assurance pour la première fois ? Cette mezzo-soprano qui compte, actuellement, dans le paysage lyrique français en possède les moyens (timbre, diction, chant cambré) mais également la sensualité, le sex appeal et, détail crucial, le regard brûlant. » Sébastien Foucart, ConcertoNet

 

Portraits de la folie (CD)

Harmonia mundi, 2020

« De récital en récital, quel que soit le répertoire Stéphanie d’Oustrac confirme son extraordinaire potentiel vocal et expressif.

Au fil d’une dramaturgie musicale mêlant les langues et les styles de l’Europe de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe, Stéphanie d’Oustrac revêt ces masques avec l’aisance du caméléon, à la fois immédiatement reconnaissable et éminemment diverse dans ses incarnations. Car l’artiste nous entraine bel et bien, en dépit de l’effectif instrumental intime, au théâtre, et en fait d’un air, d’un récitatif de cantate, une grande scène tragique […].

From silent shadesFrom rosy bow’rs de Purcell ne sont rien moins que des miniatures quand, plutôt qu’un falsettiste souffreteux ou une soprano pointue, un instrument aussi pulpeux s’en empare, osant appliquer le timbre en pleine pâte, sans pour autant brouiller les contours.

Puisant dans une palette dynamique et chromatique infinie, que porte à ébullition un vibrato palpitant, le trait, ample autant que précis, en français comme en italien, se déploie en un geste expressif flamboyant, et néanmoins subtil. Sans doute parce que l’art de Stéphanie d’Oustrac est étranger à l’artifice et à l’afféterie, donnant à ce pages une immédiateté aux antipodes de ces précieux joyaux du temps jadis, que trop de mesure et pas assez de voix rendaient, sinon ennuyeux, du moins gentiment décoratifs.

La cantate Ah ! cruel, nel pianto mio de Haendel dépasse ainsi les conventions de la poésie acadienne, pour mettre à nu la féminité blessée d’une héroïne digne d’Agrippina ou Alcina, grâce aux reliefs exacerbés d’un chant bouleversant d’authenticité. » Mehdi Mahdavi – Opéra Magazine

 

Une Soirée chez Berlioz (CD)

Harmonia mundi, 2020

« Le mezzo fruité de Stéphanie d’Oustrac est notre guide idéal, qui se glisse avec aisance dans ces demi-soupirs palpitants (Le Jeune pâtre breton), ces modulations langoureuses (Vous qui loin d’une amante) et ces oeillades consenties (Le Sentiment d’amour), y mettant juste ce qu’il faut de minauderie. » Jérémie Bigorie – Classica

 

L’incoronazione di Poppea – Ottavia

Festival de Salzbourg, 2018

« À ce jeu, les gagnants sont […] et d’Oustrac, Ottavia de détresse et colère en majesté. » P. F. – Classica

« Nous avions failli parler de son tempérament mais quel terme employer ensuite pour dénir l’Ottavia de Stéphanie D’Oustrac, véritable torche vivante ? D’aucuns préféreront une patricienne drapée dans son honneur outragé, altière, en fait plus conforme à une certaine tradition d’interprétation quand le mezzo français humanise et affine le portrait d’une femme orgueilleuse, lucide et vulnérable, chez qui la violence des passions n’exclut toutefois pas la grandeur. Elle fulmine, avec une ampleur peu commune, et ses adieux ont quelque chose de viscéral, d’excessif, là encore surtout par rapport à nos habitudes d’écoute, mais elle nous étreint aussi avec une tout autre douceur quand elle supplie Sénèque d’intercéder en sa faveur auprès du peuple. » Bernard Schreuders – Forum Opéra

« Comme encore la prouesse remarquable des danseurs, la qualité de la direction d’acteurs et la performance scénique de plusieurs chanteurs, notamment l’impressionnante Ottavia de Stéphanie d’Oustrac » François Lehel – Opéra Magazine

« Mais l’incarnation la plus complexe de la soirée, entre désespoir, rage et remords, c’est à Stéphanie d’Oustrac qu’on la doit, Ottavia sculpturale, coulant ses adieux à Rome dans l’airain d’une déclamation souveraine. » Emmanuel Dupuy – Diapason 

« Nicht zu vergessen die grandiose Stéphanie d’Oustrac als rachsüchtige Kaiserin. » Die Welt

« Eindringlich Stéphanie d’Oustrac als Ottavia. » Jörn Florian Fuchs – Deutschlandfunk

« Furios im Dramatischen Stéphanie d’Oustrac » Ljubisa Tosic – Der Standard

« Danach regnete es Applaus für die Sänger – neben Yoncheva und Lindsey wurde Stéphanie d’Oustrac als furiose Ottavia bejubelt » Salzburg24

« Stéphanie d’Oustrac wechselt als Ottavia wuchtig zwischen Heroine und Megäre. » Michael Stallknecht – Neue Zürcher Zeitung

« Stéphanie d’Oustrac imponiert als hochemotionale Ottavia » Michael Wruss – OÖNachrichten

« Auch Stéphanie d’Oustrac führt Ottavia mit großkalibrigem Diven-Aplomb vor. » ÖVB Online

Opernhaus Zürich, 2018

« Einen besonders starken Eindruck hinterlässt Stéphanie d’Oustrac als verlassene Ottavia, deren Schmerz zu Herzen geht. » Dr. Elisabeth Schwind – Südkurier

« Stéphane d’Oustrac (Ottavia) zelebriert ihr Leiden mit sattem, dramatisch aufgeladenem Mezzosopran. » Werner M. Grimmel – Schwäbische

« Und – Ironie des Schicksals – ausgerechnet die Verlierer der Geschichte werden dabei zu strahlenden Siegern: Stéphanie d’Oustrac mag als Neros Gattin Ottavia handlungstechnisch die Betrogene sein. In den Ohren des Publikums ist sie unumstrittene Königin des Abends, mit einer Stimme, die in jeder Lage förmlich leuchtet und selbst im Piano mit Farbenreichtum betört. » Anna Kardos – Aargauer Zeitung

« Eine Gegenstrategie zur allgemeinen Aufgeregtheit verfolgt Stéphanie d’Oustrac als verstossene Kaiserin Ottavia. Sie bewahrt ihrer jammervollen Rolle – auch durch einen profunden, warmen Stimmklang – etwas von der Würde, die in der immer enthemmteren Orgie aus Sex und Gewalt um sie her mit Füssen getreten wird. » Christian Wildhagen – Neue Bürcher Zeitung

« Der fulminante Counter David Hansen und Julie Fuchs spielen das mit unheimlicher Intensität, und mit mindestens gleich viel hält Stephanie D’Oustracs Ottavia subtil gestaltend dagegen. »
Tobias Gerosa – Tagblatt

Stéphanie d’Oustrac impose une Ottavia puissamment dramatique, dont la richesse de timbre fait merveille.” François Lebel – Opéra Magazine

 

Hippolyte et Aricie – Phèdre

Zürich Opernhaus and Théâtre des Champs-Elysées, 2019

” La distribution de très belle tenue est incontestablement dominée (…) la Phèdre incandescente de Stéphanie d’Oustrac. Tragédienne née, elle habite son personnage avec une telle conviction qu’elle séduit tant dans la rage exprimée que dans les accents éplorés. Son expérience consummé du récital et de la mélodie française confére incontestablement à son interprétation l’art de sculpter les mots.” Brigitte Maroillat – Forum Opéra

Stéphanie d’Oustrac habite avec véhémence et tempérament le personnage de Phèdre. En tragédienne, elle fait pleinement ressortir les multiples aspects de ce personnage ambigu, entre la déploration sur son amour non partagé et la soif de vengeance. Sa voix de mezzo frappe par sa largesse et la variété de ses couleurs” José Pons – Olyrix

“Als resolute Rivalin Phèdre steigert sich Stéphanie d’Oustrac mit heroinenhaftem Mezzosopran in exaltierte Wut hinein” Werner M. Grimmel – Frankfurter Allgemeine

“Wenn Stéphanie d’Oustrac als Phèdre ihre Liebe gesteht und der Hippolyte von Cyrille Dubois sie ablehnt, da er nun einmal Aricie liebt (…), erreicht die Szene eine dialogische Qualität wie im Sprechtheater, inhaltlich bezwingend durchgestaltet und im feinen Spiel zwischen sprechendem Singen und singendem Sprechen: ein Idealfall mit perfekt passenden Stimmen.” Tobias Gerosa – Neue Zürcher Zeitung

Stéphanie d’Oustrac, enfin, est Phèdre.  Impérieuse et pitoyable. Par l’évidence de son mezzo de cendre et de feu mêlés. Et le naturel du style, d’un art de tragédienne.” Mehdi Mahdavi

 

Wesendonck-Lieder / Liszt Lieder / Les Nuits d’été / La Mort d’Ophélie

Sirènes (CD, harmonia mundi), 2019

Dans ces pages où les compositeurs ont outrepassé ls caractères coutumiers du lied, sans pourtant sortir du genre et donner dans l’opéra, il faut une voix large, relativement puissante, ronde et charpentée. Stéphanie d’Oustrac possède précisément aujourd’hui tout les outils nécessaires. La voix est charnue mais sans empâtement, très longue et pouvant atteindre le registre aigu sans pousser les notes, qui restent délicates et feraient des jalouses chez maints sopranos. Et dans les zones grave, elle peut compter sur un beau timbre velouté qui sonne avec beaucoup de noble simplicité. Ses Nuits d’été sont une merveille d’émotion retenue, renforcée par l’accompagnement du seul piano, et préférable même à la fameuse version Crispin assurément splendide mais un peu trop “grande dame”. La discipline acquise dans sa longue fréquentation du chant baroque en fait aussi une excellente diseuse, mais une diseuse dramatique qui fait vivre le théâtre des mots, notamment dans La Mort d’Ophélie. Les cinq Wesendonck-Lieder procurent un constant émerveillement. Toutes les qualités de la chanteuse sont réunies, la diction, la dramatisation, la formidable maîtrise de tous les registres et des lignes mélodiques, le travail des timbres. » Jacques Bonnaure – Classica

 

Récital L’Instant Lyrique

Eléphant Paname, 2019

“L’excellence d’une technique entièrement au service du texte, dans la fréquentation alternée du théâtre et de la mélodie ; l’intelligence des mots et leur déclamation suprêmement raffinée. […] Homogène sur toute l’étendue, projetée et colorée en une diction exemplaire, la voix (de Stéphanie d’Oustrac) réalise l’intégration de la substance sonore et l’interprétation.” Patrice Henriot – Opéra Magazine

 

Les Troyens – Cassandre

Opéra Bastille, 2019

“Le triomphe de d’Oustrac : Le retour des Grecs, la ville qui, dans un bel effet de perspective, prend feu, l’immolation décidée par Cassandre et les femmes troyennes dans un désordre considérable, tout cela est très bien fait, juste, emporté et terrible. Et Stéphanie d’Oustrac, présente en scène en quasi permanence (Cassandre et le choeur sont presque les seuls à chanter!), est éblouissante, dans cette tessiture meurtrière typique de Berlioz où une contralto doit être aussi une soprano, selon une ligne de chant constamment rompue car la voix berliozienne (on l’a dit ici même) est un instrument d’orchestre parmi d’autres, à qui Berlioz ne réserve pas forcément les plus belles voluptés sonores. ” – Culture box-France info

“Tout est vif, tendu, scéniquement et musicalement, porté en particulier par l’ardente Stéphanie d’Oustrac qui brûle littéralement les planches avant d’entrainer les Troyennes dans le feu. Elle a la présence mais elle a aussi la voix fuligineuse d’une grande Cassandre” opera online

“Cassandre, la prophétesse extra-lucide, incarnée par une merveilleuse Stéphanie d’Oustrac, enragée et enflammée, retourne la passivité des Troyens en révolte contre l’occupant grec, tandis que son fiancé Chorèbe, que campe Stéphane Degout, sera l’un des soldats sacrifiés lors de l’assaut du Cheval de Troie.” artistikrezo

“Quant à la Cassandre de Stéphanie d’Oustrac, engagée, juvénile, élégante, brillante comédienne, brûlant les planches à tous niveaux, rayonnante jusqu’aux saluts, elle est la figure de proue de la soirée.” Res Musica

Stéphanie d’Oustrac d’abord, figure rebelle d’une famille déchirée aveugle aux cris du peuple, donne une Cassandre brûlante et touchante.”Webtheatre

“Le plateau vocal est quant à lui un quasi sans faute. La noblesse de ton, la clarté d’élocution de Stéphanie d’Oustrac, la féminité juvénile de son mezzo dessinent une Cassandre à la frontière de l’adolescence – mais sans fragilité”Asopera

“Le plateau est dominé par Stéphanie d’Oustrac, dont l’énergie et l’engagement épousent la puissance du théâtre sanguinaire de la première partie.”Altamusica

“Si le personnage de Cassandre est habillé d’un costume trop grand pour elle, la caractérisant en adolescente rebelle, le rôle est en revanche à la taille de Stéphanie d’Oustrac, ovationnée à la fin de la première partie. Soutenue par une diction soignée, un legato bien conduit et un appui sûr, elle projette une voix chaude et légèrement vibrée (qui ressort sans difficulté en contrepoint du chœur), fine et pure dans l’aigu, tantôt dure, parfois douce, toujours intense. L’intensité est d’ailleurs ce qui caractérise son long duo avec Stéphane Degout pour une dispute qui se déroule ici devant le reste de la famille royale.”Olyrix

“Fra chi canta, si impongono le due protagoniste femminili, festeggiatissime dal pubblico con molte ovazioni e chiamate: Stéphanie d’Oustrac è un’intensa Cassandra capace di infondere la necessaria tragicità al personaggio”Giornale della musica

Parmi les interprètes, les deux protagonistes féminines s’imposent, acclamées par le public et dont l’une d’elles s’appelle : Stéphanie d’Oustrac. Elle offre une Cassandre intense capable d’insufler le tragique nécessaire au personnage.

 

L’Enfance du Christ – Marie

Théâtre des Champs-Elysées, 2018

« Vedette de la soirée, Stéphanie d’Oustrac renforce sa réputation de grande berliozienne : elle livre une incarnation poignante de Marie, depuis la douce scène de l’étable jusqu’au fameux duo de Saïs, qu’elle habite d’une vraie tension dramatique. L’émotion se déploie sans nuire à la vocalité, au contraire : son timbre intense va de pair avec un soutien incessant de la ligne mélodique. » Tristan Labouret – Bachtrack

« Aimante, maternelle et humble, Stéphanie d’Oustrac ne se contente pas de trouver de jolies inflexions, elle vit intensément le personnage de Marie. Quand elle sent son enfant menacé, sa voix chaude de mezzo laisse échapper des cris déchirants « Oh ciel mon fils ! ». Ses duos avec Joseph sont toujours émouvants et profondément ressentis de part et d’autre. » Brigitte Cormier – Forum Opéra

Théâtre royal de La Monnaie, 2015

« Stéphanie d’Oustrac, voix d’un velours somptueux, et Lionel Lhote à la diction impeccable campent de façon idéale le couple de Marie et Joseph. » Claude Jottrand, ForumOpera

Festival de Saint-Denis, 2013

« Superbe distribution (…) Et par-delà la beauté de la voix, le sens des mots et la justesse de l’incarnation, quel style ! Avec Stéphane Degout et Stéphanie d’Oustrac, on se doute que Joseph et Marie ne sont pas en reste sur ce point. L’enlacement sensuel de leurs lignes vocales dans la scène de l’étable ne convainc pas moins que le relief dramatique dénué d’emphase qu’ils apportent à la Scène I de L’Arrivée à Saïs. » Alain Cochard, Concertclassic

 

La Mort de Cléopâtre – Cléopâtre

Paris Philharmonie Paris, 2018

«Stéphanie d’Oustrac, sidérante Cléopâtre à la Philharmonie de Paris.
[…] Pour sa troisième tentative manquée au Prix de Rome, en 1829, Hector Berlioz compose une Mort de Cléopâtre novatrice, à l’orchestration déjà surprenante. Stéphanie d’Oustrac porte la toge de la reine d’Égypte et concentre dans son regard intense la colère et le désarroi, alors que le reste de son corps est figé. Fait à rappeler : elle vient d’être mordue par un serpent venimeux qui lui a été apporté dans un plateau de figues. Tandis que le poison se déverse dans son organisme, l’ancienne maîtresse de César et d'[Antoine] fait le point, en trois récitatifs, deux airs et une méditation. La mezzo montre la souffrance, les regrets et la fierté, au même titre que la limite ambigüe entre les portes de la mort et ses questions tourmentées. Elle interprète un oxymore chantant : une femme de pouvoir aux charmes intacts et en décomposition physiologique. La mezzo écosse les sons et leur laisse une enveloppe de nacre, son vibrato épouse exactement les coutures instrumentales. La projection est facile, la seule bataille que Stéphanie d’Oustrac mène est celle pour l’honneur de Cléopâtre. Le souffle des derniers mots susurrés complète la réflexion sur la mort – « quelle voix pour la mort ? » – déjà entamée par les nuances variées et le chant brillant des complaintes initiales. En peu de mots, en peu de traits, elle esquisse un portrait psychologique intense dans un effeuillage pudique des émotions. La femme de pouvoir s’érode, la femme et le pouvoir disparaissent en même temps, sous les croches des contrebasses. Les passions ne se satisfont pas des compromis.» Thibault Vicq – Opera Online

 

Il Barbiere di Siviglia – Rosina

Opéra de Marseille, 2018

« On attendait avec curiosité Stéphanie d’Oustrac hors de son répertoire. Elle ne déçoit pas pour le tempérament et la vivacité en scène : voilà une Rosina qui sait ce qu’elle veut ! Les graves d’une vraie mezzo sont bien là dès « Una voce poco fa », (…) l’accord avec Florian Sempey est parfait, pour un très beau duo « Dunque io son ». » François Lebel – Opéra magazine

« Le plateau vocal est splendide. La juvénile Rosina est interprétée par la mezzo-soprano  Stéphanie d’Oustrac avec la fausse naïveté – en réalité une charmante insolence – qui sied parfaitement à son personnage. Son excellente technique vocale offre au public des phrasés sublimes. Son aisance lui permet de mettre sans cesse en valeur la chaleur et la belle homogénéité de son timbre. »
Emmanuel Deroeux – Ôlyrix

« Que dire encore de Stéphanie d’Oustracque je n’aie déjà dit ? Du baroque à Poulenc, chaque rôle qu’elle interprète semble définitif, tant vocalement que scéniquement. Fort heureusement, par rapport me semble-t-il à sa consoeur du Théâtre des Champs- Élysées, elle baisse un peu le ton de sa combattivité qui rendrait bien improbable sa captivité par un barbon, pour demeurer dans le registre plus vraisemblable et touchant d’une gamine soumise malgré elle à la chape de plomb patriarcale, parfois apeurée, plaintive, victime (et en jouant) mais jamais soumise ni résignée. Tout semble naturel, aisé, même dans les véloces vocalises rossiniennes dont elle semble se jouer. La leçon de chant est une vraie leçon : elle chante ce qui en relève en élève appliquée mais apparemment maladroite, réservant la virtuosité à celle qu’exige ses furtifs apartés avec le faux professeur. » Benito Pelegrin – Classique news

 

La Clemenza di Tito – Sesto

Opéra Garnier, 2017

« On retrouve dans la première l’exceptionnel Sesto de Stéphanie d’Oustrac, sombre et tourmenté, d’un impact vocal à la fois sensuel et véhément qui est une de ses grandes incarnations depuis 2011, date où elle incarna ce personnage dans la même mise en scène sur les planches du Palais Garnier. » David – Fomalhaut

« En 2011 et 2013, le Sesto de Stéphanie d’Oustrac séduisait sans peine le public. Le tissu vocal est toujours aussi soyeux, la maîtrise musicale, essentielle chez Mozart, ne souffre aucun reproche, et la comédienne exprime la déchirure des sentiments d’une manière bouleversante. » Michel Parouty – Opéra magazine

« Stéphanie d’Oustrac revisite cette production aussi constamment qu’elle fait montre de grandes qualités et d’un art des nuances  pour dépeindre les affres de l’infortuné Sesto. » Yannick Boussaert – Forum Opéra

« Stéphanie d’Oustrac est physiquement méconnaissable dans le rôle travesti de Sextus mais son chant fait immédiatement reconnaître toute l’étendue de ses talents (que nous avions récemment admirée dans ce même rôle, en version de concert dirigée par Teodor Currentzis : aussi bien au Grand Opéra de Genève qu’au Théâtre des Champs-Élysées). La voix toujours chaude et d’une impressionnante homogénéité lève le premier bravo de la salle, avant d’autres. Le chant a ce qu’il faut d’obscurité pour une voix de mezzo et un personnage contraint aux noirs dessins, maîtrisant et sublimant l’émotion de celui qui accepte d’attenter à la vie de l’Empereur Titus, par amour pour Vitellia. La chanteuse suspend à ses lèvres le public et la vengeance de Titus, obtenant sa clémence par la beauté de son chant. » Charles Arden – Ôlyrix

« Stéphanie d’Oustrac tire ainsi son épingle du jeu, avec (…) une intensité, une exaltation, un soin apporté aux nuances » Thomas Coubronne – Altamusica

« Stéphanie d’Oustrac made a strong impression as Sesto. Her mezzo was warm, round and remarkably uniform. “Parto, parto!” was the number everybody was eagerly anticipating, and with her shiny, strong high notes and flawless coloratura, d‘Oustrac did not disappoint. Her Sesto was a troubled, tormented young man, broken by his treacherous actions, incapable of recovering. Her legato, her pianissimo, and her beautiful filati during the confrontation with Tito gave a strong feeling of Sesto‘s remorse, of a life shattered before it even began. » Laura Servidei – Bachtrack 

« Le Sextus de Stéphanie d’Oustrac reste tel qu’en lui-même, avec sa voix homogène et timbre chaud, qui sertit les tourments, presque la folie du personnage dans une ligne où se reflète toute sa noblesse brisée. » Didier Van Moere – ConcertoNet.com

« La reprise de la solide production de Willy Decker, au Palais Garnier, permet d’entendre quelques superbes voix du moment: (…) Ramon Vargas, ou Amanda Majeski ou encore la brillante Stephanie d’Oustrac dans le rôle de travesti de Sesto. » David Rofé – Sarfati – Toutelaculture.com

« La Servilia de Valentina Naforniță et le Sesto de Stéphanie D’Oustrac emportent la palme de la soirée (…) la seconde, presque sans coup férir et sans forcer son talent dans le célèbre Parto, parto. » David Verdier – Wanderer

MusicAeterna (Brême, Grand Théâtre de Genève, Dortmund, Théâtre des Champs-Elysées, Wroclaw), 2017

« Il faut dire que la présence à ses côtés du Sesto de Stéphanie d’Oustrac doit être à la fois un stimulant et un voisinage difficile, tant elle est déjà immergée dans le personnage au début même de l’opéra : les yeux ouverts mais regardant en elle-même elle trouve les accents, les couleurs, la véhémence, la tendresse, le déchirement, faisant un sort au moindre mot dans une diction jamais relâchée et dans une homogénéité vocale qui ravit, qui nous enlève à nous-mêmes pour l’accompagner dans sa vision hallucinée du premier acte ou dans son introspection du second. » Maurice Salles, ForumOpéra

« Presqu’entièrement renouvelée depuis Salzbourg, l’équipe vocale est dominée de la tête et des épaules par le Sesto de Stéphanie d’Oustrac. Déjà remarquée dans le rôle, la mezzo possède l’ensemble des qualités qui définissent ce héros tragique, aux confins d’une époque classique qui regarde déjà vers le drame romantique. L’émission est ample et veloutée, la couleur et la vaillance d’une densité inouïe. Autant dire qu’autour d’elle, c’est mission impossible pour tenter de rivaliser. » David Verdier – Altamusica

Opéra du Rhin, 2015

« Cheveux plaqués et costume cintré (Stéphanie d’Oustrac) est physiquement méconnaissable en Sesto ; la voix, elle se reconnait vite et l’on savoure ces accents moirés, cette facilité de phrase et de diction, cette émotion palpable jaillissant de toutes ses interventions. Au sommet, nous placerons évidemment « Parto, ma tu ben mio », en dialogue avec un impeccable clarinettiste. » Jean-Luc Macia, Opéra Magazine

« On le sait notamment depuis son interprétation de Cybèle dans Atys de Lully : Stéphanie d’Oustrac sait être une transcendante tragédienne. Elle a encore approfondi son interprétation du rôle de Sesto et en dessine désormais un portrait d’une exceptionnelle richesse et d’une totale véracité. Elle y ose une variété des intonations et une palette dynamique exaltantes, du murmure au cri, toujours en situation, toujours à but de vérité dramatique. » Alain Attyasse, Resmuica

« Autour de lui, dans une équipe remarquablement homogène, on donnera tout de même la palme à la mezzo française Stéphanie d’Oustrac, Sesto d’une étonnante crédibilité « masculine », chanté avec une voix d’un velours égal, qui sert admirablement un personnage fragile, tourmenté, constamment partagé. » Emmanuel Andrieu, Opera Online

«Quant à Stéphanie d’Oustrac en Sextus, non seulement elle possède cette voix ample et virtuose, au timbre épais et voluptueux, mais encore, elle est une excellente actrice qui sait donner à voir et à entendre toute l’épaisseur psychologique de son personnage. » Sonia Hossein-Pour, ForumOpera

« En Sesto, totalement méconnaissable dans ce rôle travesti, Stéphanie d’Oustrac montre autant d’intensité expressive dans l’émotion que de beauté vocale dans les registres les plus tendus : interprétation d’une persuasion saisissante ! » Michel Le Naour, Concertclassic

« On le sait notamment depuis son interprétation de Cybèle dans Atys de Lully : Stéphanie d’Oustrac sait être une transcendante tragédienne. Elle a encore approfondi son interprétation du rôle de Sesto et en dessine désormais un portrait d’une exceptionnelle richesse et d’une totale véracité. Elle y ose une variété des intonations et une palette dynamique exaltantes, du murmure au cri, toujours en situation, toujours à but de vérité dramatique. » Michel Thomé, Resmusica

« Le Sextus de Stéphanie d’Oustrac se hisse sans difficulté parmi les plus belles satisfactions de cette soirée. Déployant une énergie féline et un timbre très dense, la mezzo séduit jusque dans cette infime fêlure dans l’aigu (Parto). » David Verdier, Altamusica

Opéra National de Paris, 2013

« La joie de la soirée ? Le Sesto de Stéphanie d’Oustrac – ce n’est pas une surprise, il était déjà le joyau de la reprise précédente. La clarinette poétique de Jean François Verdier est toujours une partenaire idéale pour un « Parto parto » vibrant et émouvant. » Michel Parouty, Opéra Magazine

« Mais on s’incline d’abord devant le Sesto finement composé et chanté avec feu par Stéphanie D’Oustrac (…). Elle possède naturellement la tessiture du rôle, surtout le personnage la saisit toute entière, au point qu’elle ne compose plus mais vit son drame. Admirable sommet d’une très belle soirée d’opéra. » Jean-Charles Hoffelé, Concertclassic

« En Sextus, Stéphanie d’Oustrac, qui avait déjà endossé ce rôle à la création de la présente production, trouve une palette d’expressions tout aussi riche dans les tourments et la douleur que dans la fougue amoureuse. » Christophe Schuwey, ForumOpera

« l’excellente Stéphanie d’Oustrac en Sesto, qui confirme son statut de grande chanteuse française du moment. La mezzo-soprano marque des points grâce à son engagement scénique, toujours naturel, jamais surjoué, et aux multiples vertus de son chant : phrasé impeccable, intonation irréprochable, attaques précises. » Sébastien Foucart, ConcertoNet

« Stéphanie d’Oustrac relève le gant en reprenant le rôle de Sesto (déjà chanté en 2011) avec une intensité, une élégance et une sensibilité magistrales. Il suffit de constater que cette interprétation ardente nous réserve les moments les plus émouvants de l’opéra (l’air de l’acte II avec sa reprise sur le fil est un sommet), pour saluer les qualités d’une voix dont nous retiendrons le naturel de l’émission, le velouté du timbre et la souplesse de la ligne. » Tancrède Scherf, L’Avant-Scène Opera

Opéra National de Paris, 2011

« Mais tous rendent les armes devant le Sesto tour à tour ardent et brisé de Stéphanie d’Oustrac, qui emporte la salle. C’est son triomphe, elle a trouvé son emploi et pourtant l’époque n’est pas avare de grands Sesto (Fink, DiDonato). » Jean-Charles Hoffelé, Concertclassic

« Femme fatale chez Lully, Stéphanie d’Oustrac a pour Mozart le profil idéal du travesti. C’est d’abord l’éloquence qui frappe, cultivée dans un répertoire antérieur : chaque mot, chaque inflexion frémissent et fascinent par leur justesse. Et le timbre, au velouté si personnel, dont la chair s’est nourrie d’Armide et de Cybèle, dévoile enfin sa plus troublante androgynie. Sesto aujourd’hui, demain Idamante, comme les premiers jalons d’une conquête. » Mehdi Mahdavi, Altamusica

« Mais la bonne étoile de la soirée est incontestablement Stéphanie d’Oustrac dans le rôle de Sesto. Présence, fragilité, justesse, elle est bel et bien l’adolescent déchiré entre l’éveil de sa sexualité et l’honneur de son amitié. La voix porte sans effort apparent, chaude et riche de couleurs. Une performance qui vaut le déplacement. » Caroline Alexander, Webthea

« Face à elle, le Sesto campé par Stéphanie d’Oustrac n’en paraît d’abord que plus falot et velléitaire. Parcours sans faute, cependant, pour la mezzo française, dont le personnage s’affirme d’air en air au cours de la soirée » Laurent Bury, ForumOpera

« Stéphanie d’Oustrac compose un Sesto superbe : à une voix voluptueuse au beau medium plein et velouté, l’interprète joint un corps d’actrice, un instinct scénique impeccable et frémissant. » Chantal Cazaux, L’Avant-Scène Opéra

 

 

Médée (Charpentier) – Title role

Opernhaus Zurich, 2017

« Nach gut 3 Minuten Spieldauer der Oper ist es klar: Diese Médée ist eine Wucht! Bereits die erste Phrase (Pour flatter mes ennuis, que ne puis-je te croire!), welche Stéphanie d’Oustrac in der Titelrolle zu singen hat, lässt dermassen aufhorchen, dass man sich den ganzen dreistündigen Abend hindurch auf jeden ihrer (zum Glück zahlreichen) Auftritte freut. Die Stimme berührt zutiefst mit ihrem Reichtum an Farben, ihren Schattierungen, ihrer dramatischen Durchschlagskraft und der mörderischen, zornigen Entschlossenheit, aber auch mit ihrer Zärtlichkeit, Verletzlichkeit und Trauer. Doch da sind nicht nur die stimmlichen Möglichkeiten zu bewundern, sondern auch ihre enorme Bühnenpräsenz: Da füllte eine Darstellerin die Partie aus, welche tief hineintaucht in die Seele dieser verletzten und betrogenen Frau, einer Frau, die für Jason alles gegeben hat und sich nun schändlich betrogen sieht, sich aufs Grausamste rächt und selbst ihre eigenen Kinder nicht verschont, nur um das Leiden Jasons zu verschlimmern. Sie ist aber auch die Fremde am Hof Créons, unverstanden und abgelehnt von den uniformierten, weiss gekleideten Korinthern, hält sie an der archaisch-afrikanisch anmutenden Kleidung fest, ihre Haare sind schwarz und wild, auch ihre Kinder, die sie innig liebt, gleichen ihrer Mutter, sie scheint ihnen die Werte ihrer fremden Herkunft eingeimpft zu haben. Jason hingegen hat sich angepasst, trägt die weissen Sportoutfits der Korinther, hat sich in die Cricketmannschaft eingefügt und gewinnt mit den Korinthern Pokale und Kränze – und verliebt sich in eine Korintherin, Créuse. » Oper aktuell

« Stéphanie d’Oustrac in der Rolle der Medea der stimmlich mit kleineren Mitteln haushaltenden Kozená nicht im mindesten nachsteht – überaus eindrucksvoll namentlich in der grossen Soloszene mit der grausigen Anrufung der «filles terribles du Styx», dem bis zu Verdi vorausweisenden Höhepunkt der Oper. » Christian Wildhage, Neue Zürcher Zeitung

« As Médée, Stéphanie d’Oustrac gave a stunning performance. She carried herself nobly, despite a kind of cavewoman costume − bare-footed, one shoulder free − that doubled as a form-fitting sheath. While her loose mop of hair made a case for devil-may-care grooming, it added a degree of creepiness to her profile. More importantly, though, her voice showed tremendous colour and power. » Sarah Batschelet, Bachtrack

« Thankfully, the singing was of a high order. Pride of place goes to Stéphanie d’Oustrac, a protégé of Christie’s, who has sung this role before some ten years ago and is on the Harmonia Mundi DVD. Her performance is simply splendid, expressive, beguiling and chilling. Her diction and phrasing could not be bettered, her strong voice suited to the role. » John Rhodes, Seen and Heard International

« Stéphanie d’Oustrac, enfin, porte l’opéra sur ses épaules avec tout le talent de tragédienne qu’on lui connaît, passant de l’épouse soumise, amoureuse, victime et désireuse de faire au mieux à la Médée furieuse dont la vengeance et le pouvoir éclatent. Projection, diction, interprétation et même incarnation, rien n’a manqué à sa Médée : si la mise en scène est discutable sur certains points, la mezzo-soprano réussit à se doter du charme de la colchidienne et sa transformation en puissante magicienne / sorcière n’a d’égal que le déchirement que l’on ressent lorsqu’on lui prend ses enfants, nous faisant (presque) oublier les défauts de la mise en scène. » Elodie Martinez, Opera Online

 

Les Contes d’Hoffmann – La Muse / Nicklausse

Opéra National de Paris, 2016

« La réussite de Stéphanie d’Oustrac reconduit à l’essentiel : l’opéra français réclame des interprètes non seulement francophones mais rompus à un style, à une manière de dire et de phraser. L’air de la muse pourtant semé d’embuches l’impose d’entrée de jeu. Et son Nicklausse fait partie des très grandes incarnations. » Patrice Henriot, Opéra Magazine

« Quant à Stéphanie d’Oustrac, elle est un superbe Nicklausse, dont tous les mots sont riches de sens » Laurent Bury, ForumOpera

« Impeccable dans le double rôle de la Muse et Nicklausse, Stéphanie D’Oustrac maîtrise à la perfection cet art du chant français qui fait rayonner chaque syllabe de chaque mot pour en souligner ou en développer le sens. » Jean-Marc Piriou, Bachtrack

« Deux voix dominent cette distribution : celle de Stéphanie D’Oustrac d’abord dans les rôles de la Muse et surtout de Niklausse, auquel elle donne une présence scénique affirmée et une superbe richesse vocale (son air « Vois sous l’archet frémissant » est magnifique, frémissant). » Alain Duault, Opera Online

« Stéphanie d’Oustrac s’impose avec une aisance de tous les instants dans les personnages de La Muse et surtout de Nicklausse. Agile, véritable feu follet, elle devient un élément charnière du spectacle. » Michel Le Naour, Concertclassic

« Muse ou Nicklausse, Stéphanie d’Oustrac n’a rien à lui envier, épanouie dans l’opulence de son timbre, l’égalité de sa tessiture et le modelé de sa ligne. » Didier van Moere, Concertonet

« La pression entourant Stéphanie D’Oustrac, interprète de la Muse et de Nicklausse, était bien moins importante. Son interprétation reste pourtant comme l’une des plus grandes satisfactions de la soirée. Très impliquée dans le jeu (provoquant régulièrement des rires nourris, notamment durant son premier air) et démontrant d’indéniables talents de comédienne, elle est également très convaincante vocalement, emplissant la salle de Bastille de sa voix chaude. Ses médiums joliment vibrés bonifient le chœur concluant le Prologue. » Damien Dutilleul, Olyrix

 

Béatrice et Bénédict – Béatrice

Glyndebourne, 2016

« Au sommet rayonne Stéphanie d’Oustrac qui réunit toutes les qualités sus-visées, avec du chien en plus. Son « Dieu! Que viens-je d’entendre? » est d’anthologie, et justifie à lui seul l’acquisition de ce DVD. Tout le drame, la passion, la virtuosité comme expression du tourment face aux vertiges de l’amour sont là, du Berlioz au sommet, une dernière fois. »  Jean-Christophe Le Toquin – ResMusica

« Stéphanie d’Oustrac – last year’s Carmen here – makes a marvellously wiry and fiery Béatrice, singing with charm and acting with gusto. When she’s on stage, the barometer rises. » Rupert Christiansen, The Telegraph

« D’Oustrac and Appleby generate a considerable sexual charge together and are gorgeous in their arias: D’Oustrac’s « Il m’en souvient », its long lines immaculately sustained, is deeply affecting. » Tim Ashley, The Guardian

« Stéphanie D’Oustrac (Béatrice) interpretó “Dieu! Que viens-je d’entendre?”con una articulación impecablemente impostada y una proyección dramática cálida y precisa. A ellas se unió la estupenda Ursula de Katarina Bradic para hacer del dúo Nuit paisible et serene y el sublime trio, “Je vais d’un coeur aimantdos momentos antológicos de esta producción. » Agustín Blanco Bazán, Mundo Clásico

« In this opera, so much depends upon Béatrice, and how she is dramatically conceived: fortunately, Stéphanie d’Oustrac (last year’s Carmen) blends Gallic hauteur with elegance of wit and attire, and possesses a mezzo which can explode fierily, brood portentously and float contemplatively. She made her mark dramatically in Act 1, but it was not until her Act II aria, ‘Il m’en souvient’, in which Béatrice recognises the nature and extent of her hitherto repressed feelings, that the range of d’Oustrac’s vocal expression was fully exhibited: tenderness sat side-by-side with strength, though the sound was never forced; there was diversity of colour and an impressive sense of the long line of Berlioz’s phrases. As the armour protecting her heart was pierced by Cupid’s stubborn arrow, d’Oustrac conveyed Béatrice’s real sense of fear: where will the release of repressed sentiments lead her? When the truth revealed itself, the shocked Béatrice grabbed a chair to defend herself from the alarming emotional onslaught – a melodramatic gesture which was at once comical, charming and touching. Then, as the off-stage wedding hymn wafted dreamily, d’Oustrac was a portrait of contemplative serenity as graceful supernumeraries balletically removed the detritus of the incompetent music-master Somarone’s feast in a beguiling silent charade around the seated dreamer. » Claire Seymour, Opera Today

« Comme prévisible, Stéphanie d’Oustrac s’épanouit dans ce rôle qu’elle a abordé à Bruxelles et qui lui permet une fois de plus de manifester toute l’étendue de son talent dès lors qu’on lui confie un personnage comique : après avoir vu de quoi elle était capable en Concepcion de L’Heure espagnole, également dirigée par Laurent Pelly, on pouvait compter sur une incarnation mémorable. Même avec des dialogues réduits à l’essentiel, la mezzo campe d’emblée une héroïne au profil net, et mord à belles dents dans les beautés que lui offre la partition. » Laurent Bury, ForumOpera

« The skirmish of wits between Hero’s cousin, Béatrice, and returning soldier Bénédict is deftly directed, aided by lively performances from Stéphanie D’Oustrac and Paul Appleby, she flinging the insults with French disdain, he protesting too much in his resolve to die a bachelor. Bénédict is tricked into believing that Béatrice’s mockery and insults are a phoney war and that she secretly loves him. (…)In her Act II aria, agitated at coming to terms with the idea that Bénédict actually loves her, d’Oustrac was in fine voice, her wiry mezzo giving full vent to Béatrice’s conflicting emotions as she abandons herself to the idea of love. » Mark Pullinger, Bachtrack

« Stephanie d’Oustrac and Paul Appleby are irresistible in the title roles – her delicate vocal control and his generous tenor warmth make entirely credible the way her fizzing fury and his defiant cynicism are gradually eroded to reveal passionately beating hearts. » Michael Church, The Independant

« Stéphanie d’Oustrac is magnificent in her Act 2 scena of self-discovery. Not only is she commanding vocally, but she’s a natural actor too. » Barry Millington, Evening Standard

« Paul Appleby and Stéphanie d’Oustrac excel in the title roles. (…) D’Oustrac has a rich mezzo-soprano whose underlying vibrancy is offset by excellent precision and control. » Sam Smith, MusicOmh

« Star of the show is mezzo-soprano Stephanie d’Oustrac whose edgy Beatrice exists in a state of constant irritation with confirmed bachelor Benedict » Clare Colvin, Express

« Béatrice, so brilliantly portrayed by Stéphanie d’Oustrac. She was the star of the show, her exquisitely expressed facial and body language a clear source of attraction to Bénédict, complementing a beautifully pure mezzo voice that drew spontaneous applause in her delicious Act II soliloquy about the strange feelings gripping her heart and sending her emotions racing. She along with the excellent chorus and lively sensitive conducting of Antonello Manacorda gave dramatic body to what can otherwise be a somewhat static comic opera, albeit accomplished by superb musical economy. » Mark Ronan

La Monnaie, Bruxelles, 2016

« Stéphanie d’Oustrac, excelle en Béatrice : l’indépendance farouche du personnage sied à merveille la comédienne, et la cantatrice triomphe le plus souvent de sa vocalité » Nicolas Blanmont, Opéra Magazine

« Mais la distribution montre la bonne santé de l’école française – ou francophone. Dans cet opéra de femmes, Stéphanie d’Oustrac, Béatrice de grand style » Didier Van Moere, Diapason

« l’intrépide Stéphanie d’Oustrac qui campe avec beaucoup de verve et de talent le rôle de Béatrice. » Claude Jottrand, ForumOpera

 

L’Aiglon – Title role

Opéra de Marseille, 2016

« Mais aussi l’atout que constitue la prise de rôle de Stéphanie d’Oustrac. Frisson sur toute la ligne ! Silhouette totalement crédible dans les costumes successifs, à même d’annihiler, mouchoir au creux du pantalon (comme dit la chanson) à l’appui, la notion même de travesti, la mezzo française n’a pas choisi la facilité en affrontant un rôle où les nombreux aigus étaient assurés naguère par Alexia Cousin (la Traviata pour Leiser/Caurier). Très à l’aise dans son registre, Stéphanie d’Oustrac bouleverse également par la façon dont elle en gère les frontières, sa voix alors écartelée faisant totalement sens avec les états d’âme du personnage qu’elle incarne. L’on n’est pas près d’oublier l’image de la cantatrice soulevée de terre par les morts-vivants de Wagram. » Jean-Luc Clairet, Resmusica

« Stéphanie d’Oustrac illumine le rôle-titre par l’aisance d’un chant capable de triompher des embûches semées en chemin, avec fougue, passion, engagement et intensité. » Michel Le Naour, Concertclassic

« Stéphanie D’Oustrac who was suffering from a bad cold. In spite of this Mme. D’Oustrac managed a total performance, creating the youth, vulnerability, idealism, naïveté and delusion of the 21 year-old soldier in often very beautiful voice, and even in the passages in which she was vocally restrained the poetic voice of the Aiglon was never lost. It was a tour de force performance by a very special artist. » Michael Milenski, Opera Today

« Après la magnifique étoile filante que fût Alexia Cousin – qui interprétait le rôle-titre en 2004 -, c’est la merveilleuse Stéphanie d’Oustrac qui reprend – avec son panache coutumier – le flambeau. La mezzo française traduit, avec conviction, la force fragile, l’enthousiasme, les refus ou encore la difficulté d’être du Duc de Reichstadt. Elle est admirable de flamme et de vaillance vocale dans le tableau de Wagram, et s’avère bouleversante dans son agonie à l’acte V : « On n’avait pas le droit de me voler ma mort ». » Emmanuel Andrieu, Opera Online

« Ce n’est plus Alexia Cousin mais Stéphanie d’Oustrac qui enfile en 2016 l’uniforme blanc du duc de Reichstadt. Son mezzo gracile et fier s’embue parfois dans l’aigu, mais ce jeune homme frêle, flottant, qui s’émeut en découvrant ses soldats de bois autrichiens repeints au couleurs de l’armée impériale, nous touche infiniment. Dans un Schönbrunn aux murs aussi hauts et sombres que ceux d’une prison, il tourne comme un oiseau en cage. » François Laurent, Diapason

 

L’Heure Espagnole – Concepcion / L’Enfant et les Sortilèges – La Chatte, L’Ecureuil

Teatro alla Scala, 2016

« La voluttuosa e seducente Conception è tutta occupata a gestire i suoi due amanti, per poi scappare con un terzo, che batte tutti per virilità e sex appeal. Stéphanie D’Oustrac ha il physique du rôle e veste i panni di una Conception vagamente anni ’80 che ricorda a tratti la nostrana Marcella Bella. Scenicamente è sicura e spigliata, seduce al punto giusto, senza degenerare nelle macchiettistiche femmes fatales che ancora popolano molte produzioni di ambientazione iberica; vocalmente non delude, sfoggiando uno strumento di volume ragguardevole, buona emissione e dizione perfetta. » Pietro Gandetto, L’Ape Musicale

« Ne “L’heure espagnole” assoluta protagonista la Concepcion di Stéphanie D’Oustrac, mezzosoprano dal timbro chiaro e penetrante con cui tratteggia un personaggio brillante e vitale, di una sensualità mai troppo caricata ma sempre pervasa dal sorriso dell’ironia che la rende ancor più seducente. (…) La D’Oustrac e Ballestra si concedono un abbandono autenticamente sensuale nel duetto dei gatti dopo il gioco della seduzione tutto cerebrale dell’opera precedente oltre a dare il loro meglio nei monologhi dell’orologio e dello scoiattolo. » Giordano Cavagnino

« Un cast tutto francese e affiatatissimo ha contribuito al successo dell’opera. Conception è una casalinga disinvolta e maliziosa che, anziché stirare o fare lavatrici, attende con impazienza spasimanti che ne appaghino i desideri e svolazza per casa in vestaglia fiorata sfilandosi in anticipo le mutandine per non sprecare minuti preziosi; avevamo già apprezzato la sensibilità artistica e la voce brunita di Stéphanie D’Oustrac in ruoli drammatici, qui si conferma cantante versatile e spigliata che sfrutta con naturalezza ammiccamenti e doppi sensi. (…) Ritroviamo Stépanie D’Oustrac nella gattina sensuale e nello scoiattolo sensibile. » Francesco Rappacini, Teatro.it

« I cantanti sono bravi, più nell’Enfant che nell’Heure. Bravura supportata da una non indifferente verve attoriale. Stéphanie D’Oustrac è una Concepción dalla voce incisiva, che tratteggia una donna pratica, spiritosa, allusiva e sensuale. (…) Jean-Luc Ballestra e Stéphanie D’Oustrac danno vita ad un sensualissimo duetto miagolante. » Ugo Malasoma, Operaclick

« Mattatrice assoluta la bravissima Stéphanie D’Oustrac nei panni di Concepcion, una fedifraga spiritosa che regge imperterrita il ritmo bocaccesco degli andirivieni dei corteggiatori, prima di scappare col mulattiere. » Stefano Jacini, Il Giornale della Musica

«D’Oustrac se vuelve a revelar como una artista impagable para esta clase de papeles » Jorge Binaghi, Mundo Clásico

« Entièrement investie dans son rôle de Concepcion, Stéphanie D’Oustrac impose avec énergie un personnage parfaitement convaincant, à l’allure séduisante. » Raffaele Mellace, Opera Online

« Sur le plan de la distribution, les voix justes et bien timbrées de Stéphanie D’Oustrac en Conception, de Yann Beuron en Gonzalve et de Vincent Le Texier en Don Inigo font merveille, autant par leur diction exemplaire que pour la musicalité de leur chant. » Marie-Isabelle Corradi, ResMusica

 

Teatro dell’Opera di Roma, 2014

« Così magnifica è stata la raffigurazione di Concepciòn da parte di Sthéphanie d’Oustrac: dotata di un timbro vocale caldo e sensuale, affascinante nella sua vestaglia, quasi sexy, utilizza  una comicità allusiva, con spinte in momenti di esilarante volgarità, come quando si toglie la biancheria intima per ricevere il poeta Gonzalve, a cui cerca inutilmente di aprire la cintura dei pantaloni oppure quando allude al pendolo con movimenti della mano che evidenziano doti prettamente maschili. (…) Gli interpreti della “Heure espagnole” sono riapparsi in più ruoli, in particolare Sthéphanie d’Oustrac ha prestato la sua vocalità sensuale alla Gatta e allo Scoiattolo» Massimiliano Maurizi, GBOpera

« Stéphanie d’Oustrac, très attendue dans un rôle où elle peut donner libre cours à ses talents de comédienne, ne déçoit pas. Ils sont si rares les artistes qui savent tout faire. Dès son entrée, sa voix chaude et sonore emplit la salle et d’emblée l’apprivoise. Pas une ombre ne viendra assombrir un chant très maîtrisé malgré l’hystérie qui frôle parfois son personnage bouillant de désir. Et l’on ne peut que s’incliner devant sa diction parfaite. » Cédric Manuel, ForumOpera

Glyndebourne, 2012

« Yet what really distinguishes the evening is Glyndebourne’s wonderful casting, with an unusually high proportion of francophone singers: Stéphanie d’Oustrac is musically immaculate as the man-eating Concepción » John Allison, The Telegraph

« Concepcion (Stéphanie d’Oustrac), the adulterous heroine of this slender 45-minute sex farce, is as time-conscious in her pursuit of bliss as any well-to-do Parisienne engaged in a cinq-à-sept affair. (…) Whip-thin in her black negligee, D’Oustrac prowls the stage like the cat she will become in the second opera in this Ravel double bill, L’Enfant et les Sortilèges. » Anna Picard, The Independant

« The excellent cast includes (…) Stéphanie d’Oustrac who brings a wide vocal palette to her performance and who displays natty comic timing. L’Heure espagnole can have its longueurs and its weaknesses, but neither seemed apparent on this occasion – due to a combination of splendid musicianship, above and below the pit, and many delights to look at without distraction. » Colin Anderson, Classical Source

« The piece calls for a strong ensemble cast, and above all for a strong Conception, played here by the French mezzo soprano Stephanie d’Oustrac.   I have heard her previously at Glyndebourne, and in recital, and as Conception she confirmed all her previous good reports and positively blossomed.  D’Oustrac has the physique du role and the voice to match: her sound is full and luscious, her projection good and her control absolute.   As Conception becomes frustrated with the inability of her potential lovers to perform, she has some dangerously hysterical passages to sing: d’Oustrac absolutely nailed them, making her plight genuinely funny and always staying within the bounds of musicality.   She looked great too! This was a terrific performance in the pivotal leading role – a glorious (and very funny) incarnation. » Michael Reynolds, Musical Criticism

« Stéphanie d’Oustrac’s Conceptión is immaculate in every respect except her behaviour: exquisitely sung, man-hungry to the point of willingness to descend from the poet (Gonzalve: Alek Shrader, a masterly Spanish Bunthorne, all hair and verbiage) to the muleteer Ramiro (Elliot Madore), muscular and mindless, barely able to tell the difference between humping clocks and bonking clockmakers’ wives. » Stephen Walsh, The arts desk

 

Theodora – Irene

Théâtre des Champs-Elysées, 2015

« Comment résister, enfin à Stéphanie d’Oustrac dont la maitrise stylistique, les riches couleurs de la voix et le jeu nuancé font d’Irène une figure inoubliable ? On lui doit plusieurs moments de grâce dans une soirée qui suscite quelques réserves mais dont on ne peut nier la tenue » Michel Parouty, Opéra Magazine

« Her friend and confident, Irène, sung by Stéphanie d’Oustrac, is also carefully realized and beautifully sung. D’Oustrac also began her career with Christie and now has a serious international career. A vibrant artist of sound, her performance compliments Watson’s engaging Theodora. » Frank Cadenhead, Opera Today

« Quant à Stéphanie d’Oustrac, si la mezzo-soprano française se fait discrète, c’est pour mieux habiter le personnage bienveillant et lumineux d’Irène, protectrice de Theodora, qu’elle gratifie d’une émission parfaite et d’une ligne délicate. » Albina Belabiod, Opera Online

« En revanche, la mezzo Stéphanie d’Oustrac s’investit de corps et de voix dans le rôle d’Irène, l’amie, la militante de la chrétienté. » Caroline Alexander, Webthea

 

L’Étoile – Lazuli

Amsterdam (Dutch National Opera), 2014

« Et le Lazuli de Stéphanie d’Oustrac est sans nul doute, ce qui peut se rêver de mieux actuellement. Aisance, gouaille, puissance, la mezzo française est confondante de naturel et de crédibilité dans son travestissement (même sa voix parlée peut paraitre masculine) Elle ne manque aucun moment clé du rôle, à commencer par un brillant Rondeau du colporteur et une attendrissante Romance de l’étoile. » Nicolas Blanmont, Opéra Magazine

« Su tutti domina sicuramente il mezzosoprano Stéphanie d’Oustrac nel non facile ruolo en travesti di Lazouli, che non solo canta veramente bene (splendida la romanza della stella) ma è anche scatenatissima in scena. » Edoardo Saccenti

« Lazuli is a trousers role and the French mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac undergoes a real metamorphosis. Her body language is suitably cocky and she acts all the spoken dialogues (and there are a lot of them) with her chest voice to imitate, with great success, a male spoken voice. She might be taking too much risk in doing so but her transformation into a titi parisien (the Parisian equivalent of a Cockney boy) is certainly most convincing. » Nicolas Nguyen, Bachtrack

 

Orphée et Eurydice – Orphée

La Monnaie, 2014

« Il mezzosoprano Stéphanie d’Oustrac, voce dal bel timbro maschile ben scelta per la parte di Orphée, tanto misurata nei movimenti quanto drammatica nel canto, le cui note estreme sembrano a tratti quasi capaci di rigare il viso come lacrime virtuali. » Alma Torretta, Il Giornale della Musica

« En revanche, Stéphanie d’Oustrac et Sabine Devieilhe, respectivement Orphée et Eurydice, livrent une prestation juste et sensible. Comédienne de nature exaltée, la mezzo interprète son rôle avec intériorité et profondeur » Sébastien Foucard, Concertonet

« La voix si pleine et charnue de la mezzo Stéphanie d’Oustrac en Orphée blessé et volontaire » Caroline Alexander, Webthea

 

Pelléas et Mélisande – Mélisande

Angers-Nantes Opera, 2014

« Première Mélisande pour Stéphanie d’Oustrac. La chanteuse française, dont le parcours est jusqu’ici un impressionnant sans-faute artistique, offre comme on s’y attendait une héroïne très incarnée, ce qui tient à la fois à sa couleur de mezzo et à sa présence animale. Foin de pâmoison éthérée ou d’ingénuité diaphane: cette Mélisande est femme avant d’être symbole. Elle saura y apporter plus d’ambiguïté si elle y revient dans une autre mise en scène, mais notons d’ores et déjà que la tessiture ne lui pose pas de problème, y compris dans les aigus de la tour, et que la prosodie française lui est profondément naturelle. » Christian Merlin, Le Figaro

« Dès qu’elle aura rampé hors de son trou d’eau et de ses larmes et lancé son premier « Ne me touchez pas ! » au roi Golaud qui se penche vers elle, perdue comme lui dans la forêt, on aura compris que la Mélisande de Stéphanie d’Oustrac n’est pas du genre qui sort du bois pour rien. Pas de ces Mélisande elfes diaphanes et blonds, dont le piège de séduction semble frissonnante toile d’araignée enluminée d’un soleil d’après la pluie. (…) La Mélisande de Stéphanie d’Oustrac est noire et dorée, gourmande, sensuelle. C’est une jeune femme élégante en chignon et talons hauts (enfin une Mélisande qui ne traîne pas en chemise de nuit blanche, cheveux dénoués, pendant tout l’opéra !), consciente de ses charmes. Une sœur mutique de Carmen, que la mezzo française incarna avec tant de grâce solaire sur la scène de l’Opéra de Lille en mai 2010. (…) De bout en bout irradiante, jusque dans le crépuscule de l’agonie, la Mélisande de Stéphanie d’Oustrac envoûte par l’orfèvrerie de sa prosodie, sa justesse d’interprète et de musicienne. A 39 ans, l’arrière-petite-nièce de Francis Poulenc possède une maîtrise vocale et scénique qui la désigne comme l’une de nos artistes françaises les plus accomplies. » Marie-Aude Roux, Le Monde

« Ce théâtre sans concession sertit quelques incarnations qui, dans un autre contexte, seraient peut-être à l’étroit. C’est le cas de la première Mélisande de Stéphanie d’Oustrac, musicienne jusqu’au bout des cheveux, donnant un poids à chaque mot et chaque note, mais résolument mezzo, en voix glorieuse, plus Carmen que petit oiseau blessé ; si ailleurs, on aurait du mal à y croire, ce soir, cette sœur jumelle de Marnie (Hitchcock toujours) triomphe, grande traumatisée de la vie qui emporte tout son monde dans sa chute. » Emmanuel Dupuy, Diapason

« Succès total, enfin, pour Stéphanie d’Oustrac, même si le personnage qu’on lui fait jouer est somme toute assez banal : le timbre riche, la diction magistrale, la silhouette juvénile, tous ces atouts lui permettront d’être une très grande Mélisande, dès lors qu’on lui accordera toute l’étrangeté qu’appelle cette héroïne. » Laurent Bury, ForumOpera

« Il fallait, pour mener à bien ce projet original, une convergence de vues de tous les artistes, impliqués pour la plupart pour la première fois dans cet opéra. Cette unité est manifeste, de la distribution à la direction orchestrale. La voix corsée et ample, la présence voluptueuse de Stéphanie d’Oustrac, qui fut une captivante Carmen, confère à sa Mélisande une intensité dramatique singulière. Malgré sa triste fin, c’est elle qui mène le monde. » Philippe Venturini, Les Echos

« Certains auront frémi en entendant les premiers mots de Mélisande selon Stéphanie d’Oustrac qui en prenait le rôle: aucune fragilité mais de la douleur à l’état brut. Voila qui nous réécrit Mélisande, et fait un personnage auquel  la mezzo sacrifie tout, actrice autant que chanteuse. Laissons au vestiaire nos réflexes, nos habitudes, cette Mélisande dit vrai, plus rien ne saurait l’affadir, et pourtant elle reste de bout en bout ambivalente, blessée mais mystérieuse. » Jean-Charles Hoffelé, Concertclassic

« Stéphanie d’Oustrac est fidèle à ce rendez-vous attendu et prometteur. L’émission frappe au premier abord par la franchise et la fermeté des attaques. L’incarnation campe volontiers un personnage rebelle et farouche, en lieu et place des habituelles chlorotiques évanescentes – une petite Carmen souveraine d’Allemonde, voilà qui est intéressant… Dans la scène de la tour, comment ne pas penser à l’une de ces femmes fatales chez un détective en haut d’un gratte-ciel new-yorkais ? L’éclairage par dessous et la brise ondulant le rideau donnent la touche finale. Quand le duo d’amour se fait plus charnel, on passe de Lauren Bacall à Natalie Wood dans West Side Story, avec des graves presque trop sonores qui l’obligent à moduler pour rééquilibrer les rapports de force – écoutez l’intelligence de ce « je t’aime » dont on ne sait au juste s’il est chanté ou chuchoté. » David Verdier, Anaclase

« On sait combien Angers Nantes Opéra aime se faire un tremplin pour les jeunes chanteurs, français ou d’ailleurs, et il le prouve une fois de plus avec un Pelléas et Mélisande de grande tenue qui offre à Stéphanie d’Oustrac sa première Mélisande. A rebours des transparences éthérées où se réfugient certaines de ses consœurs, la mezzo française affirme sa voix charnue dans une composition d’une complexité psychologique où la dissimulation le dispute à la naïveté et l’innocence. Si cette ambivalence peut surprendre de prime abord, elle donne une profondeur qui finit par profiter au personnage, sans compter naturellement une diction exemplaire que l’on retrouve chez le Pelléas d’Armando Noguera et le Golaud de Jean-François Lapointe, l’un et l’autre également en prise de rôle. » Gilles Charlassier, ConcertoNet

« La quasi-totalité des chanteurs y effectue en effet une prise de rôle, notamment Stéphanie d’Oustrac et Armando Noguera dans les rôles-titre, quand on sait que la partition repose véritablement sur leurs épaules ! À l’issue du spectacle cependant, le pari est gagné. Stéphanie d’Oustrac, tout d’abord, possède une voix claire, son articulation est nette et précise, et nous procure de rares frissons lorsqu’elle la détimbre dans le grave de sa tessiture, comme un présage de mort. » Etienne Commes, Resmusica

« Rare et inattendue est surtout la Mélisande de Stéphanie d’Oustrac, prise de rôle pour la belle brune loin de l’imagerie éthérée de l’héroïne aux longs cheveux. La mezzo au timbre si riche, si coloré, su chaud que l’on a connue en Salomé de volupté et en Carmen de caractère, apporte à Mélisande les attraits d’une femme bien vraie, charnelle, amoureuse, maternelle. Une femme d’aujourd’hui. » Caroline Alexander, Webthea

 

Così fan tutte – Dorabella

Opéra National de Paris, 2013

« Stéphanie D’Oustrac compose sa toute première Dorabella avec une totale réussite. Sa voix ferme, corsée et douce à la fois, au timbre bien posé, capture instantanément l’auditeur pour ne plus le lâcher, d’autant que son réjouissant jeu d’actrice lui permit de composer un personnage très vivant, haut en couleurs, impulsant à l’action une réelle force motrice. » Patrick George Montaigu, ResMusica

« En Dorabella, Stéphanie d’Oustrac honore sa prise de rôle d’une intense présence vocale et scénique. (…) la voix séduit par la variété des couleurs et le velouté des inflexions. » Tancrède Scherf, L’Avant-Scène Opéra

 

La Dispute – Hermiane

La Monnaie, 2013

« Remarquables de présence scénique et vocale, Stéphane Degout et Stéphanie d’Oustrac campent respectivement un Prince élégant dans la cruauté et une Hermiane qui, plus encore que son partenaire, « remplit » le rôle jusque dans ses silences. Leur duo alla Byrd et Couperin (scène VIII) atteint un degré de sensualité inouï ! » Nicolas Derny, ForumOpera

« Cette création repose entre de bonnes mains. Stéphane Degout et Stéphanie d’Oustrac, qui se produit à la Monnaie pour la première fois, aussi étonnant cela puisse-t-il paraître, forment un «vieux» couple parfait – le chant de la mezzo est de premier ordre, sa présence scénique magnifique. Recourir à de tels chanteurs pour défendre une œuvre nouvelle est un luxe. » Sébastien Foucart, Concertonet

« Stéphane Degout (le Prince) et Stéphanie d’Oustrac (Hermiane) forment un duo d’une superbe élégance vocale et scénique. » Christian Wasselin, Webthea

 

Le Comte Ory – Isolier

Opéra de Marseille, 2012

« Tout de fraîcheur et de conviction, l’Isolier de Stéphanie d’Oustrac subjugue. La jeune mezzo française, dont nous avons maintes fois souligné les mérites, nous gratifie encore ce soir de ses nombreux atouts: grande sensibilité, registre grave nourri, chaleur du timbre, justesse irréprochable et diction à l’avenant. Un pur régal! » Emmanuel Andrieu, Opera Online

« Dans son répertoire vocal, désormais universel, Stéphanie d’Oustrac est un Isolier tout aussi éclatant ; avec finesse, elle rend évident que son Isolier et Cherubino ne font qu’un. » Franck Langlois, Resmusica

 « C’est Stéphanie d’Oustrac qui lui succède dans le rôle du jeune page qui trompe le trompeur ; la voix est souple, étendue à souhait et l’engagement scénique, la musicalité et le goût rendent l’incarnation délicieuse. » Maurice Salles, ForumOpera

 

Idomeneo – Idamante

Amsterdam (Dutch National Opera), 2011

« On the basis of her recent Sesto in Paris and now her assured Idamante here, Stephanie d’Oustrac seems to be laying claim to becoming the pre-eminent Mozart Mezzo of the Moment. Her pliant, bewitching instrument has in its arsenal tremulous outbursts, plangent laments, and utter security with rip-snorting trip hammer coloratura. And she cuts a believable figure in these pants roles, blessedly free of clichéd ‘manly’ posturing. » James Sohre, Opera Today

 



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