Critiques de Don Giovanni

 

Don Giovanni – Donna Elvira

Théâtre des Champs-Elysées, 2016

 

« Les autres personnages sont tout aussi finement dessinés, remarquablement chantés et bien incarnés, à commencer par la Donna Elvira de Julie Boulianne : la mezzo-soprano québécoise, que l’on n’avait pas revue depuis Le Roi Carotte, d’Offenbach, parvient à rendre crédibles et poignantes les ambivalences de cette amoureuse trahie, déchirée entre haine, amour et pitié. » Sophie Bourdais – Télérama

« La distribution est d’ailleurs le point fort de cette production. Les trois chanteuses sont admirables chacune dans leur timbre et leur caractérisation dramatique, clair et nerveux pour Myrto Papatanasiu (Donna Anna), charnu et déçu pour Julie Boulianne (Donna Elvira), léger et faussement ingénu pour Anna Grevelius (Zerlina). » Guillaume Tion – Libération

« Le trio des masques, impliquant Myrto Papatanasiu (Donna Anna), Julien Behr (Don Ottavio) et Julie Boulianne (Donna Elvira) fait passer un frisson dans le public : les trois voix se marient parfaitement et les interprètes jouent subtilement de leurs nuances individuelles pour atteindre un équilibre parfait.
[…] Enfin, la troisième, souvent travestie pour ses rôles, étale cette fois sa féminité. Grande satisfaction de la soirée, elle se montre très à l’aise dans les vocalises qu’elle projette puissamment. Ses graves sont ardents et sa voix charnue. Son jeu scénique est très convainquant : sa surprise et son désespoir mêlé de honte lorsqu’elle découvre qu’elle s’est jetée dans les bras (et, dans cette mise en scène, dans le lit) de Leporello sont ainsi stupéfiants. De même, elle communique une intense émotion lorsque, dans son air Mi tradi quell’alma ingrata, elle confronte son amour, sa haine et sa pitié pour Don Giovanni, prostrée, les mains jointes au- dessus de la tête. » Damien Dutilleul – Olyrix

« On lui préfère l’Elvira de Julie Boulianne, timbre gorgé de sève qui pourtant ne se répand pas au-delà d’une vocalité digne et jamais en défaut, au diapason d’un jeu tout intérieur et sans outrance. » Chantal Cazaux – L’Avant-Scène Opéra

« On devine dans la Donna Elvira de la solide Julie Boulianne les prémices de la folie, et ses successifs « Ah ! Chi mi dice mai » et « Mi tradi » disent eux aussi davantage la peur de l’abandon et le désir inassouvi que l’esprit vengeur, et l’éveil par cette fragilité de l’instinct de prédation de Leporello – seule vraie bonne idée de mise en scène. » Suzanne Lay – Bachtrack

« Emouvant « Mi tradi » de Julie Boulianne (Donna Elvira) » Philippe Thanh – La Lettre du Musicien

« En face, la charismatique Julie Boulianne campe une Dona Elvira vivante, puissante, amoureuse délaissée et vengeresse qui chante haut et fort sa révolte. » Yaël – Toute la Culture

« On fait connaissance volontiers avec l’Elvira acérée et tranchante de Julie Boulianne. » André Tubeuf – L’Oeil et l’oreille

« Du côté des dames, le plateau est de haut niveau […] l’Elvira autoritaire de Julie Boulianne. »  Frédéric Norac – Musicologie.org

 

 

Crédits photographiques – © Vincent Pontet



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